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Des producteurs forestiers veulent se regrouper pour la vente et le transport

Publié le 2 novembre 2022 à 13:06, modifié le 2 novembre 2022 à 13:06

Par: David-Alexandre Vincent

On dit souvent que l’union fait la force. Des producteurs forestiers de la Côte-du-Sud l’ont bien compris et veulent se regrouper dans le but d’avoir de meilleures conditions de vente et de transport.

Les producteurs forestiers peinent à tirer leur épingle du jeu dans l’industrie. Ils déplorent vendre leur bois à faibles coûts.

« Ce qu’on veut, c’est que le syndicat se dote d’une capacité légale de négocier une convention de mise en marché avec les acheteurs sur notre territoire », explique Pierre Lemieux, le président du Syndicat des producteurs de bois de la Côte-du-Sud.

C’est par le biais d’une agence de vente que cette capacité de négocier avec les acheteurs, soit les moulins et les scieries, verrait le jour. La négociation individuelle n’est pas concluante.

« Les producteurs peuvent essayer de tenter de négocier des prix pour leur bois au moulin, mais ils sont incapables, il n’y a pas de négociation possible », constate le syndicat.

Claude Patry exploite des terres à bois à Saint-Athanase. Il pense qu’il obtiendrait de meilleur prix pour son bois avec une union. « Si on se regroupe, là on aurait un beaucoup plus gros pouvoir de négociation parce qu’on aura un volume plus important. Si on a un volume plus important, c’est bon pour le moulin. C’est une garantie d’approvisionnement. C’est bon pour tout le monde », croit l’homme.

L’agence de vente aurait également comme objectif d’avoir des transporteurs accrédités avec des tarifs uniformes. Dans plusieurs cas, les scieries ne défraient pas les coûts de transport du bois des producteurs.

« Les producteurs actuellement sont les seuls à absorber les prix de la hausse des carburants lors du transport du bois. Encore là, ça emmène moins de revenus aux propriétaires », remarque Pierre Lemieux.

Pour faire des profits, des producteurs vendent même parfois leur production à des moulins plus loin.

« Quand je fais du bio de 12 pieds, je vais le porter à Saint-Pamphile. Le transport est beaucoup plus cher, mais il m’en reste plus dans mes poches. Selon moi, ce n’est pas normal », estime Claude Patry, de Saint-Athanase.

Le syndicat va présenter ses idées à ses membres en décembre. Si les orientations sont acceptées, le syndicat bâtira l’agence de vente pour que les producteurs obtiennent le juste prix pour leur ressource.