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Des parents se mobilisent pour l’avenir de leurs tout-petits

Publié le 29 novembre 2021 à 17:10, modifié le 29 novembre 2021 à 17:58

Par: Patrick Giguère

Exaspérés du manque de places en garderie et les longues distances à parcourir pour aller porter leurs enfants à la garderie, des parents de Matapédia/Les Plateaux souhaitent prendre les choses en main. Un comité a même été formé pour trouver des solutions.

Alexandra Tremblay fait partie de la dizaine de parents de Saint-François-d’Assise à vouloir remédier à la pénurie de garderie sur les Plateaux.

«On est plusieurs personnes dans les environs à ne pas avoir de place en garderie, alors on s’est dit qu’il faut faire quelque chose. (…) J’ai un enfant qui va à l’école et un bébé de trois mois. Je recommence à travailler l’été prochain et je n’ai toujours pas de place en garderie», souffle la femme de 28 ans.

La dernière semaine, une page Facebook a même été créée et un groupe se mobilise. Les deux femmes invitent les citoyens du secteur à remplir le questionnaire du document PDF qui permettra ensuite d’obtenir un portrait clair de la problématique. En ce moment, quatre services de garde en milieu familial sont actifs dans ce secteur.

«Sur les Plateaux et Matapédia, il y plus de quarantaine enfants de 0 à 4 ans et il y juste 18 places en garderie», énumère Alexandra.

«On veut démonter qu’il y a un besoin actuellement, mais aussi probablement pour plusieurs années. (…) À partir de là, évidemment, on pourra aller voir auprès du Centre de la petite enfance (CPE) des Joyeux Marmots pour savoir s’il y a quelque chose à faire et s’ils sont prêts à nous aider la dedans», dit Nathalie Lévesque, une mère de famille qui se mobilise aussi pour la cause.

Advenant un refus du CPE, le comité n’a pas l’intention de baisser les bras pour autant et envisage la possibilité d’ouvrir un établissement en milieu privé.

«C’est certain qu’on en restera pas à un échec si ça ne fonctionne pas. On va essayer d’aller vers autre chose, parce que le besoin ne disparaîtra pas comme ça», assure Nathalie.

«C’est inquiétant, parce que les gens vont quitter un moment donné s’ils ne peuvent pas faire garder leurs enfants», déplore le maire du village de Saint-François, Ghislain Michaud.

Admettant la situation et voulant y remédier, la municipalité de appuiera du mieux qu’elle le peut cette initiative citoyenne.

«Nous à la municipalité, on peut peut-être trouver un local ou du financement. On verra lors des prochaines étapes », explique l’élu.

Le comité de parents devrait être en mesure de rencontrer dans les prochaines semaines la direction du CPE des Joyeux Marmots.