La GRC confirme qu’ils étaient situés dans un boisé, au bout d’une terre agricole. C’est près du chemin Laforge qu’un homme a fait par hasard la macabre découverte. À qui appartiennent ces ossements humains? La communauté a bien hâte d’avoir des réponses.

C’est un marcheur qui a découvert des ossements, ressemblant à des restants humains. Ils n’étaient pas enterrés. Il a contacté immédiatement les autorités.

«Les membres ont répondu à l’appel de service et se sont rendu sur la scène et-on constaté. Effectivement il y’a avait des os qui avaient été découverts et c’était une découverte fortuite par un passant dans cette zone-là », débute le sergent Jean-Pierre Bouchard.

La GRC a ensuite établi un périmètre de sécurité. Plusieurs équipes ont été appelées sur place : les crimes majeurs, l’identité judiciaire, le maître-chien et un anthropologue judiciaire. Une douzaine d’agents ont également participé aux fouilles.

«Suite à la découverte, on a regarder la scène pendant environs 48h00. La scène a été examinée par des membres de l’indenté judiciaire, on aussi fait venir un anthropologue judiciaire pour examiner la scène », ajoute le sergent Jean-Pierre Bouchard.

La découverte crée une véritable onde de choc dans la petite municipalité.

«C’est triste à apprendre. Dans les derniers jours, quand on voit la police se promener et on sait qu’il y a des enquêteurs, on sait qu’il y a quelques choses. Puis ce matin on se fait confirmer cette chose-là. C’est certain que ça laisse un goût amer, mais c’est certain que pour la famille ça ferait du bien certain», selon Marcel Lévesque, maire de Saint-André, Nouveau-Brunswick.

Une découverte qui redonne espoir aux proches de personnes disparues de la région.

« Une personne manquante, y a toujours quelqu’un qui cherche et qui veut des réponses. Et ça va donner les réponses à la famille, qui pourra faire ensuite un deuil », souligne Marcel Lévesque.

Il est cependant trop tôt pour la GRC pour confirmer l’identité de la victime.

«À ce point-ci, la seule chose que l’on peut confirmer c’est qu’il sait de restants humains. Mais à savoir homme ou femme, âge ou cause de la mort en ce moment l’enquête se poursuit pour déterminer ça », explique le sergent Jean-Pierre Bouchard.

L’enquête se poursuit, reste à attendre les résultats…..

«Premier des choses c’est triste surtout quand on se fait dire ça dans notre petite communauté qui est toujours tranquille -là, mais je suis dans l’assurance que ce n’est rien à s’alarmer la police va faire sa job », termine Marcel Lévesque.

Le reste de la dépouille a été transporté dans un laboratoire d’expertise pour en faire l’analyse.