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Des noms de rues qui portent à confusion

Publié le 17 mai 2018 à 16:03, modifié le 17 mai 2018 à 16:25

Par: CIMTCHAU

20 ans après la fusion municipale, la Ville d’Edmundston est sur le point de procéder à l’harmonisation de ses noms de rues.  Une quarantaine d’entre eux seront modifiés pour éliminer les doublons. La présence de trois rues Canada et de deux rues Principale, entre autres, causent de nombreux problèmes aux résidents des différents quartiers.

Louise Giroux demeure au 60 rue principale à Saint-Basile. Elle possède la même adresse que l’Auberge les jardins Inn à Saint-Jacques. Des touristes se présentent fréquemment par erreur à sa résidence. «Des fois tu es allongé ou tu es train de faire autre chose et tu te retournes de bord et il y a des gens dans ta salle à dîner», relate-t-elle.

Avec les années, la situation a donné droit à des moments cocasses dont un lors d’une campagne électorale fédérale. «C’est trois autobus du Parti conservateur  avec M. Harper. Mon mari a dû à 7 h du matin s’habiller pour aller diriger le conducteur d’autobus», raconte Mme Giroux.

Pour des raisons de sécurité, les noms en double devront être remplacés. «Les gens appellent en situation d’urgence, tu panique, vas-tu être capable de donner le bon code postal et vas-tu être capable de dire que c’est la ruelle au lieu de la rue?», explique la porte-parole du comité de toponymie, Nicole Lang.

L’arrivée des GPS et des commandes en ligne livrés par des services privés amplifie le problème. «Toute la question du repérage à partir des systèmes GPS. C’est systèmes-là la tiennent en compte le nom de rue et non pas le code postal. C’est pour cela que les gens débarquent souvent au mauvais endroit.», ajoute Mme Lang.

Des raisons politiques expliquent le délai de 20 ans avant d’aller de l’avant.«À l’époque il y avait de l’opposition à cette fusion-là, donc on a pas osé», souligne l’historienne.

L’an dernier, Louise Giroux a même dû installer une affiche pour rediriger les touristes. «Avant ça c’était juste une fois de temps en temps, mais depuis les cinq, six dernières années, je peux dire que de mai à octobre c’est au moins sept à dix fois par semaine», mentionne-t-elle.

Le comité consultatif en toponymie étudie le dossier depuis deux ans. Il présentera ses recommandations au conseil municipal mardi prochain. Une rencontre publique aura lieu jeudi le 24 mai pour recueillir les commentaires de la population.