11 personnes devront se reloger, après avoir vu leur appartement s’envoler en fumé. L’émotion était palpable sur place aujourd’hui. Heureusement, personne n’a été blessé.

L’incendie s’est déclaré vers 6h30 ce matin à la villa Beau Séjour. Le réveil a été brutal. Les résidents doivent une fière chandelle à une bonne samaritaine.

«C’est une petite madame qui ne reste pas loin d’ici. Pis elle est passée, elle a vu la boucane, fait qu’elle a ne pouvait même pas cogner de ce bord-ci parce qu’il y avait trop fumée , c’est un bâtiment à deux faces, elle a été à l’autre bord, elle a commencé à cogner aux portes et à réveiller le ,onde je me suis mis avec elle pour continuer à faire le tour, il y en a 3 4 qui ne voulaient pas sortir , on a réussi à les sortir et entretemps, les pompiers sont arrivés», débute Maurice Boutot, directeur de la sécurité publique, de Haut Madawaska

«Ils ont défoncé la porte, je dormais bien dur. Aujourd’hui c’est aujourd’hui et demain c’est demain», lance un des sinistrés.

Les pompiers sont arrivés sur les lieux peu après et ont constaté que l’incendie était situé entre le deuxième et le troisième appartement, au niveau de la toiture. Les flammes se propageaient rapidement dans l’édifice abritant des logements sociaux NB Housing. Il aura fallu plusieurs minutes avant d’évacuer et sécuriser les locataires visiblement ébranlés.

«Paniqués. Puis où est-ce qu’on va aller. Qu’est-ce qu’on va faire,  pour vite le monde embarquait dans les voitures des voisins pour se tenir au chaud. La plupart des gens ont eu le temps de s’habiller avant de sortir» , explique Maurice Boutot.

Plus d’une cinquantaine de pompiers de 4 brigades ont répondu à l’appel, soit celles de Clair, Saint- François, Baker-Brook, Lac Baker. Il aura fallu quelques heures pour maitriser l’incendie.

«Ce qui a aidé c’est que le bâtiment est construit avec ce qu’on appelle un mur coupe-feu, c’est pour ça que le feu ne s’est pas propagé à la grandeur du grenier de cet appartement-là, sans ça ce serait à la grandeur et ce serait perte totale», précise Maurice Boutot.

Les sinistrés encaissent encore le coup…Voisins, membres de la famille, tous sont venus à leur rescousse et offrent des solutions temporaires.

«Quand tu n’as pas grand-chose et que tu perds le peu que tu avais, c’est dur sur lui, pis il est encore sous l’état de choc. Puis c’est ça. Ce n’est pas facile », termine un membre de la famille d’un des sinistrés.

La Croix-Rouge, l’aide sociale et NB Housing travaille de concert pour évaluer les besoins. Le brasier aurait été causé par un problème électrique.