Le programme hockey des Sphinx de l’école secondaire de Rivière-du-Loup a pris l’initiative de présenter à ses étudiants-athlètes une formation pour devenir arbitre.

«J’ai posé la question avant de commencer la formation, et il y en avait une quinzaine qui a levé la main et qui était intéressés à arbitrer.», a dit celui qui a organisé cette formation, Chad Lacasse, entraîneur des Sphinx.

«Notre mission à hockey Bas-St-Laurent, le comité d’arbitre, c’est de mieux encadrer nos jeunes et de leur donner une bonne supervision.», a décrit le coordonnateur des arbitres au Bas-St-Laurent, Anthony Plourde.

«J’envisage peut-être plus tard de devenir arbitre et j’ai trouvé ça bien le fun.», a dit un joueur des Sphinx de 16 ans, Félix-Antoine Beaulieu.

Ça permet aussi aux jeunes hockeyeurs de mieux comprendre le travail ingrat des officiels, sur la glace.

«C’est sûr que l’on comprend mieux, c’est un métier critiqué, dans le feu de l’action ce n’est pas facile et tu y vas avec ton jugement le plus rapidement.», a bien expliqué William Bellavance, 15 ans.

«Ils vont poser plus de questions au lieu de critiquer, et ça les intéressait plus au règlement et ce côté-là de la partie, car on sait que ce n’est pas un métier facile d’arbitrer.»

Le domaine de l’arbitrage est aussi une avenue intéressante pour rester dans le hockey et y trouver une façon d’arrondir ses fins de mois.

«J’ai appris que même si on ne peut pas percer dans le hockey, il y en a qui continue à être arbitre et avoir du fun sur la glace.»

«C’est payant donc c’est un avantage, et aussi tu as des bonnes conditions, des programmes de mentorat et tu peux arbitrer et apprendre sur la glace en même temps.»

C’est une formation qui pourrait également être utile pour tous les gens impliqués dans le hockey mineur.

« Souvent dans les estrades ça critique beaucoup et souvent sans connaître les règlements, c’est sûr que ça pourrait être quelque chose de vraiment intéressant, comme ce qu’on fait aujourd’hui avec les jeunes joueurs, de le donner aux parents et ceux qui entourent aussi les jeunes avec les coachs et les bénévoles. »

Il ne faut jamais oublier que sans les officiels, c’est le monde du sport au grand complet, qui en est pénalisé.