Des histoires de pêche illustrées par Maude Carbonneau-Girouard
Publié le 8 juillet 2024 à 16:01, modifié le 8 juillet 2024 à 16:01
Par: Gala Dionne
C’est cette fin de semaine qu’a eu lieu le vernissage de l’artiste-peintre Maude Carbonneau-Girouard présenté par le Courant culturel du Rocher-Percé. 100 personnes ont pu admirer une série de peintures à l’acrylique sur bois qui avait pour titre Histoires de pêche.
L’artiste Maude Carbonneau-Girouard a récemment dévoilé sa série de peintures acryliques sur bois intitulée Histoires de pêche au Quai de Grande-Rivière. Cette exposition, réalisée en collaboration avec l’organisme à but non lucratif Courant culturel du Rocher-Percé, met en lumière le monde des pêcheurs et leurs récits personnels.
« Le but était d’aller rejoindre les pêcheurs, d’aller dans leur milieu pour justement créer des échanges et des discussions », explique Maude Carbonneau-Girouard.
La série Histoires de pêche explore les vies de trois hommes étroitement liés à l’industrie de la pêche. Jean-Raymond Legresley, capitaine-propriétaire, Jean-Pierre Beaudain, ancien enseignant à l’école des pêches, et Roch Lelièvre, propriétaire d’une usine de transformation, ont partagé leurs expériences et histoires avec l’artiste.
« Le dernier que j’ai rencontré est un propriétaire d’usine de transformation. Lui m’a parlé beaucoup plus d’adaptation. On sait qu’en ce moment, le milieu de la pêche va moins bien, il y a beaucoup de défis. Donc, il me parlait de la nécessité de se réinventer, par exemple, par rapport au moratoire sur la morue », confie Charbonneau-Girouard.
Ce projet est né d’une démarche de médiation culturelle. En plus de son travail artistique, Maude Carbonneau-Girouard est intervenante à l’organisme Convergence, qui soutient les hommes gaspésiens en difficulté.
« Au quotidien, c’est un peu ça mon travail, d’essayer de convaincre les hommes plus traditionnels que de parler, ça fait du bien. Le but n’est pas d’attendre qu’il y ait une crise ou un moment intense pour demander de l’aide. On sait que les hommes attendent souvent très tard avant de chercher cette aide. Donc, le but était d’aller les rejoindre sans attendre la crise et de mettre en valeur leur vécu, leurs témoignages et leurs partages », ajoute-t-elle.
Les œuvres de Histoires de pêche seront exposées tout l’été à la Galerie Ovila de Percé.