La Gaspésie continue de prendre de l’âge.

« On est la région la plus vieillissante, mais on le sait depuis de nombreuses années, donc on s’y attaque », explique le directeur de la stratégie Vivre en Gaspésie, Danik O’Connor

Les plus récentes données du Panorama des régions de l’Institut de la statistique du Québec démontrent que 28,6% des citoyens de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine sont âgés de 65 ans et plus. Il s’agit de la proportion la plus élevée du Québec, mais aussi l’une des plus élevées du Canada.

Sur le terrain, des actions sont en place pour freiner le phénomène de vieillissement.

« On veut faire en sorte que les jeunes qui partent pour les études reviennent en région, plus il y aura de jeunes qui vont revenir s’établir par la suite et plus on va contribuer à mettre en échec ce vieillissement de la population », assure Danik O’Connor.

« On fait aussi de la sensibilisation auprès de la population locale pour augmenter le sentiment d’appartenance à la région et sensibiliser les jeunes à l’importance de revenir en région après leurs études. Avec une population vieillissante, c’est vraiment important que ces jeunes-là viennent occuper des emplois dans la région et dynamiser l’économie », affirme l’agente de Place aux jeunes en région, Geneviève Labillois.

 

L’une des solutions est d’augmenter la population de la région. Bonne nouvelle, celle-ci a augmenté de 285 en Gaspésie passant de 90 412 en 2019 à 90 697 en 2020 selon les chiffres de l’Institut de la statistique du Québec.

« Notre région est celle qui a eu le seuil migratoire positif le plus intéressant au cours des quatre dernières années parmi les régions ressources. On se démarque beaucoup à ce niveau-là », mentionne monsieur O’Connor.

Places aux jeunes en région qui accompagne les 18-35 ans à s’établir sur le territoire a vu une augmentation d’environ 30% dans les demandes d’établissement ou de renseignement dans la dernière année.

« Depuis que la pandémie est commencée, il y a beaucoup de gens qui avaient déjà eu une pensée pour venir s’établir dans la région et que là ça s’est concrétisé », ajoute Geneviève Labillois.

 

Elle affirme déployer beaucoup d’efforts pour attirer des jeunes en région. Par contre, le manque de logement est un frein pour plusieurs.