«J’ai eu plusieurs demandes, je ne pensais vraiment pas que les gens allaient répondre à mon cri du cœur comme ça. J’ai demandé à l’univers et vraiment, ça a beaucoup bougé», s’exclame Johanne Robichaud.

Sur ces personnes, trois sont vraiment prêtes à lui offrir ce qu’elle qualifie du beau plus cadeau : un rein. Elles ont même entamé les démarches. Toutefois, deux d’entre elles ont soulevé la grande difficulté à obtenir des réponses à leur demande après avoir été redirigées vers des boîtes vocales à multiples reprises.

«Moi j’ai appelé à Plasma Québec, j’ai appelé en néphrologie, j’ai appelé la ligne d’urgence, j’ai appelé Transplant, j’ai tous les numéros, je ne comprends pas», affirme une donneuse potentielle, Marlaine Robichaud.

«Moi je trouvais ça incroyable que je sois obligée de faire autant de démarches, on dirait qu’il y a des liens qui ne se font pas», ajoute une autre donneuse potentielle qui souhaite garder l’anonymat.

Malgré ce long processus administratif, Johanne Robichaud a hâte de pouvoir goûter de nouveau à la vie tout en étant en santé.

«C’est de me donner leur vie là, c’est une partie d’eux-mêmes qu’ils me donnent à moi pour me redonner ma qualité de vie. C’est le cadeau le plus beau», admet-elle.