Chambres, salles de bain, cuisine et salles communes; les coquerelles se sont infiltrées dans les résidences du Centre de formation de la Côte-de-Gaspé.

« Ça fait depuis l’année passée avant l’été. Il y a un gars qui en avait trouvé une et qui avait été avertir la direction. Il s’est fait répondre que c’est des « bibittes » d’humidité puis que c’est normal. Là l’été a passé et quand qu’on est revenu pour le début des classes, c’était infesté, puis là ça fait deux mois qu’on habite là-dedans. Même dans les douches il y en a encore qui se promène », indique un étudiant.

Des démarches pour la désinfestation

Pour résoudre le problème, l’école est allée de l’avant en contactant une firme d’extermination dès les premières plaintes. Nadine Cotton, conseillère en communication du Centre de services scolaire des Chic-Chocs, explique les démarches entreprises par l’école: « On a fait appel à une firme d’extermination qui a pris le dossier en main et depuis ce temps-là, il y a des traitements réguliers qui se font aux résidences. Faut savoir aussi que sur les 147 chambres, il n’y en a seulement que trois qui ont été infestées.»

Les trois chambres en question ont été scellées, puis désinfectées pour se débarrasser de l’infestation. Cela ne semble pas avoir eu les résultats escomptés, puisque les insectes sont encore présents dans les résidences. Un des élèves concernés confirme leur présence: « Moi tu vois, hier matin je me suis réveillé, j’en avais une à quatre pouces de ma face. Ce n’est pas le fun là. Ça va faire une semaine et demie que j’essaie de ne pas dormir là. »

Les élèves se disent conscients des efforts de la direction de l’école, mais déplorent tout de même la malpropreté des lieux: « Les douches, les toilettes c’est aussi pire. Quand tu prends ta douche, tu prends ta douche dans la saleté. Je veux dire c’est carrément sale. Les toilettes aussi c’est la même affaire. Il y a des bris ce n’est pas réparé. C’est vrai que c’est l’hygiène de tout le monde qu’il y a là. C’est sûr qu’on ne peut pas mettre la faute sur une seule personne. »

Il est important de préciser que toutes les images visibles dans le reportage ont été filmées la journée même et la journée précédant la sortie de la nouvelle, démontrant l’état de la situation.