Harry et Max sont les vedettes de l’école secondaire de Rivière-du-Loup . Chaque lundi, depuis le début de l’année ils sont là pour faire de la zoothérapie.

« Nous allons voir les élèves de l’école secondaire, mais aussi les jeunes vont s’inscrire à des ateliers, et nous allons vraiment bâtir les ateliers selon leurs besoins », explique Alexandra Pineault, éducatrice spécialisée et intervenante en zoothérapie.

Les élèves ont d’ailleurs tous leurs motivations personnelles.

« Avant j’avais peur des chiens », avoue une jeune élève.

«Je fais beaucoup d’anxiété sociale», explique une autre.

«Si nous prenons l’exemple de l’anxiété par exemple, nous allons faire des parallèles pour se dire comment le chien va gérer son anxiété. Donc nous allons mettre des stratégies de gestion d’anxiété », indique Alexandra Pineault.

Pour les jeunes ça fait une grande différence.

«J’aime plus l’école depuis les ateliers», avoue une étudiante.

«Quand je flatte un chien, je ressens de la joie, je suis content. C’est relaxant », raconte un jeune garçon.

Au cégep de Rivière-du-Loup, il y a Daisy :  une chienne d’assistance. Elle est présente dans la vie quotidienne des étudiants du cégep.

« Elle est là dans nos interventions individuelles dans nos bureaux. Avant les examens, des étudiants vont remercier Daisy d’avoir été présente donc ça leur permet de penser à autre chose le temps de quelques instants», explique la travailleuse sociale, Anne Bérubé Beaulieu.

D’ailleurs pour les intervenants,  ça facilite également le dialogue.

«Les élèves viennent plus nous voir avec les chiens. Nous pouvons créer des liens plus rapidement», avoue Claudia D’auteuil, conseillère d’orientation et initiatrice du projet.

«Il y a des jeunes motivés d’aller à l’école parce que le lundi les chiens sont là», explique avec fierté Alexandra Pineault.