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Des chiens en liberté inquiètent à Lejeune

Publié le 22 décembre 2022 à 18:10, modifié le 23 décembre 2022 à 15:56

Par: Allyson Dubé

Les citoyens de Lejeune au Témiscouata sont exaspérés. De gros chiens se promènent en liberté dans la municipalité, aboient constamment et font même peur à certains résidents.

Les rues de Lejeune sont tranquilles ces temps-ci. On peut seulement y entendre les aboiements des huskies et des danois qui s’y promènent parfois en liberté. La peur plane sur le village. Certains s’empêchent même d’aller marcher.

« Depuis qu’ils nous ont suivis une fois, on ne va pu marcher. », a laissé entendre une Pauline Gilbert, citoyenne de Lejeune.

« Les chiens jappent après les gens, ils sont incommodants. », a commenté Goulimine Cadôret, une autre citoyenne qui souhaite que cette situation cesse.

« Je ne suis pas sûr qu’ils aient choisi la bonne place où venir vivre. », a lancé le voisin immédiat des propriétaires des chiens, exténué d’entendre des jappements à toutes heures de la journée.

Nous sommes donc allés à la rencontre des maitres des chiens afin de comprendre la situation. Toutefois, il était difficile d’entamer la discussion avec eux tellement les chiens jappaient forts.

Certains citoyens sont inquiets, parce que l’école primaire de Lejeune est située à proximité du bloc-appartements.

Les résidents ont peur qu’un des chiens ou chiots s’en prenne à un jeune. Les propriétaires des chiens estiment qu’ils ont bien dressé leurs animaux, que c’est par la violence que les chiens apprennent, mais lorsqu’ils les appellent, les bêtes ne reconnaissent pas leur nom.

« Y’a une fille que son petit gars va à l’école, juste ici, deux pas à côté. Elle a vu son chat se faire bouffer sous ses yeux. », a témoigné Vincent Soulière, résident de Lejeune.

Toutefois, le propriétaire des chiens estime que son chien voulait seulement s’amuser.

« Mon chien voulait jouer avec le chat, et est arrivé ce qui est arrivé. Elle a joué fort, a mord et a le tue. », a raconté Nicolas Hébert, sur le porche de son appartement puisque les chiens jappaient trop bruyamment à l’intérieur.

La propriétaire du chat et son fils ont plié bagage vers une autre municipalité dans les derniers jours, ne pouvant plus supporter les animaux.

Nicolas Hébert ne comprend pas pourquoi.

« Y’a pas juste moi que mon chien est détaché. Le voisin ici à deux pâtés de maisons, son chien est tout le temps détaché pi eux autres, lui, il ne se fait pas chialer après. Moi je ne comprends pas ça. », a-t-il dit.

Il y aurait une dizaine de chiens dans le logement selon les voisins.

« Imagines-tu. 12 chiens dans un 5 et demi. », a pensé Vincent Soulière.

Le propriétaire est toutefois catégorique.

« Y’en a pas 12, y’en a juste 8. »

« Y’avait comme 10 chiens dont un gros danois en liberté, pas attaché. », a raconté le voisin de Nicolas Hébert.

Nicolas Hébert n’est pas au courant du règlement municipal qui permet un maximum de deux chiens. Selon le bail du logement, les animaux sont interdits. Le propriétaire a rencontré les locataires qui comptent partir dès janvier. La municipalité se sent démunie face à la situation et estime ne pas avoir les moyens et ressources nécessaires pour prendre les chiens sous son aile. Des plaintes ont été déposées à la Sûreté du Québec et au MAPAQ. Une inspectrice est allée constater la situation hier. On ne sait pas encore quel sera le sort des chiens au cours des prochains jours.