Plus tôt cette semaine, le directeur général par intérim de SPORTSQUÉBEC, Luc Fournier, s’attendait à ce que les entraînements supervisés puissent reprendre dès lundi prochain. Voilà que les autorités ont rectifié le tir en annonçant que de nouveaux allègements pourront être mis en application à compter du 26 mars.

À cette date en zone orange, les sports organisés d’intérieur pourront reprendre les entraînements en groupe de huit, mais la distanciation physique devra toujours s’appliquer. Pour les pratiques à l’extérieur, il sera maintenant possible de se rassembler en groupe de 12.

Des questions demeurent sans réponse à Hockey Rivière-du-Loup

À Hockey Rivière-du-Loup, Mike Maclure s’interroge sur la limite de groupe de huit imposée avec 259 jeunes inscrits avec l’association.

«On veut avoir des clarifications sur les mesures. À huit sur la patinoire, ça ne se fera pas vraiment avec Hockey Rivière-du-Loup. On n’aurait pas assez d’heures de glace pour tous nos membres. On doit encore s’informer à savoir si un plateau c’est une glace ou on peut séparer la patinoire en trois avec les trois zones. On pourrait donc être 24 avec trois entraîneurs», a expliqué l’entraîneur Mike Maclure.

Vers un retour des entraînements au niveau collégial

Tel qu’a annoncé dans les dernières semaines, les activités parascolaires pourront recommencer dès lundi en bulle-classe. Le gouvernement autorisera à compter du 26 mars que des élèves de différents groupes-classes se rassemblent pour la tenue du sport parascolaire en groupe de 12 si la pratique se fait à l’extérieur et huit à l’intérieur. Les cégeps de Rivière-du-Loup et de La Pocatière seront donc autorisés à reprendre leurs entraînements à ce moment.

Aucune compétition/match n’est à prévoir à court terme. D’autres étapes du plan de déconfinement sportif seront annoncées au courant des prochaines semaines.

Des retrouvailles attendues chez District Danza

Chez District Danza, seuls les sports-études en bulle-classe peuvent s’entraîner en studio depuis la mi-décembre. C’est pourquoi, l’école de danse se dit fébrile de retrouver toute sa clientèle dans deux semaines, surtout les élèves du primaire. Pour plusieurs, la danse est un moyen de s’épanouir.

«On est super content, parce qu’on est arrêté depuis le 16 décembre sans savoir ce qui va arriver avec les cours de loisir. On est content de pouvoir dire à nos élèves qu’on va pouvoir revenir en studio. On n’avait pas décidé de ne pas donner de cours virtuels en attendant les prochaines annonces», a raconté la directrice marketing et enseignante en hip-hop chez District Danza, Mélanie Chénard-Morin.