À la retraite et installé à Québec pour être proche des hôpitaux, l’ancien député reste attaché au Bas-Saint-Laurent et se souvient avec fierté de son expérience politique écourtée par son état de santé : « Je fais un bilan sur lequel il est rentré beaucoup d’argent dans le comté. Cela ne me gêne pas, j’en suis fier et c’était un de mes objectifs. »

Denis Tardif, qui a pris sa retraite politique en 2021 en raison de problèmes de santé, a souligné son engagement dans divers dossiers, dont celui de la traverse de Rivière-du-Loup, qui a particulièrement retenu son attention. Son engagement a été tel qu’il avait refusé de participer à une conférence de presse de dernière minute, prévue pour annoncer le transfert du service à Cacouna. Il a exprimé fermement son refus en déclarant : « Viens faire la plante verte, non. Je ne ferai pas la plante verte, je n’y vais pas. Vous allez m’expliquer ce qui se passe, pourquoi ça se passe comme cela et qu’on donne des explications rationnelles. » De plus, il a même envisagé de renoncer à son poste à l’Assemblée nationale pour obtenir des réponses supplémentaires sur le dossier avant toute prise de décision.

Concernant la baisse de popularité de la CAQ dans les sondages, Denis Tardif reste prudent : « Il reste au moins deux ans avant les prochaines élections. Monsieur Bourassa disait toujours qu’une journée en politique, c’était une éternité. »

Toutefois, bien que Denis Tardif demeure résolument optimiste quant à l’avenir, il ne peut nier que la vie politique lui manque. En effet, être auprès des gens et agir pour leur bien-être a toujours été sa principale source de motivation.