Une comédie dramatique dont il signe le texte et la mise en scène. Accompagné par Sofia Blondinet et Ayana O’Shun à l’interprétation, il donne vie au personnage de Denis, un ancien professeur atteint d’un cancer en phase terminal. Et peut-être l’ignorez-vous, mais il y a une croyance à l’effet que ceux qui ont la foi partent plus sereinement que ceux qui sont athées…

Alors ça s’annonce plutôt mal pour le personnage principal qui est non-croyant alors que son infirmière l’est et que la fille de cette-dernière est pratiquante. On suit donc les points de vue de trois générations et on comprend rapidement que, dans la vie, rien ne se passe comme on prévu. Et si vous éprouvez un malaise face au contexte dans lequel l’histoire évolue, son créateur se veut rassurant.

« Tu n’es pas obligé d’avoir connu des situations aux soins palliatifs pour apprécier la pièce, il y a bien d’autres choses. Je pense que la complicité, entre les personnages, et le respect des opinions de l’autre c’est aussi un gros facteur du succès de la pièce. Ces personnages-là ne sont pas d’accord, mais ne se traitent pas de tous les noms ».