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Démystifier l’embauche à l’étranger

Publié le 5 mars 2018 à 15:45, modifié le 5 mars 2018 à 15:47

Par: CIMTCHAU

L’embauche de travailleurs à l’étranger suscite de plus en plus d’intérêt dans nos régions, étant donné le manque de main d’œuvre. Des représentants de l’ambassade du Canada à Paris étaient de passage à Edmundston aujourd’hui pour  démystifier le processus de recrutement.

Les opportunités sont nombreuses pour les employeurs qui souhaitent embaucher à l’international. Plusieurs travailleurs français, belges et marocains souhaitent s’établir au pays.

«L’immigration en général est assez récent dans la province, les personnes ne sont pas forcément au courant de ce qui se passe et des procédures qui sont possibles», explique la coordonnatrice du Réseau en immigration francophone du Nouveau-Bunswick, Stephanie Méroni.

Au Nord-Ouest de la province, l’intérêt est grand. «Ça devient de plus en plus un enjeu, surtout au niveau de la santé, de recruter des gens formés», partage la directrice des soins, aux Résidences Jodin, Véronique Cormier.

Le processus d’embauche outre-mer peut sembler complexe. Toutefois, les travailleurs immigrants ne sont pas pour autant délaissés par les entreprises. «On a surtout des étudiants qui sont déjà dans la région, pour faire le processus de faire venir quelqu’un de l’étranger, ce n’est pas quelque chose qu’on a fait jusqu’à présent, mais c’est certain que c’est quelque chose qu’on envisage», assure la coordonnatrice des ressources humaines chez Gestion Rino Cyr et Gestion Brigitte Cyr, Mylène Violette.

«Ce n’est pas aussi compliqué que ça en a l’air, si on est bien accompagné»- Stephanie Méroni

Une période propice

Les représentants de l’ambassade ont présenté les différents programmes aux employeurs présents lundi. «C’est la période la plus propice. Il y a beaucoup de services qui sont gratuits. Il y’a aussi des programmes qui facilitent le processus. Aujourd’hui on a présenté le programme pilote pour la région Atlantique», rapporte la PDG de la firme Diversis, Lori-Ann Cyr.

«Le fait de savoir comme employeur qu’on peut aller chercher de la main d’œuvre avec les programmes d’immigration je pense que c’est une chose qui nous soulage», ajoute Véronique Cyr.

Selon les programmes, les entreprises doivent prévoir de six mois à deux ans pour compléter le processus d’embauche.