« Le petit-fils qui embarque ça donne encore plus d’adrénaline. Je ne suis pas capable d’arrêter, il faut défaire ces autos-là. C’est des réunions de famille, on est tous entre [amis]. Ça vient que tu connais ton monde, t’as hâte d’y aller », avoue le grand-père, René, qui a été initié à la démolition lorsqu’il était âgé de 25 ans.

Plusieurs émotions sont au rendez-vous lors des fins de semaine de course. Surtout lorsque Peter doit affronter son père. Mais au final, l’objectif, c’est toujours d’avoir du plaisir. « Le fils, je ne pensais pas qu’il allait être aussi crinqué. Avec le père, il y avait des émotions dans les débuts. Il avait arrêté, et quand j’ai commencé à faire [des courses] en Beauce il a recommencé à avoir la piqûre. C’est plaisant, quand tu vois ton père et la même journée tu embarques dans le même char avec ton gars, ce n’est pas pire », se réjouit Peter, qui a été initié à la pratique de ce sport lorsqu’il avait 15 ans.

L’adrénaline, c’est le dénominateur commun pour ces trois hommes, qui n’ont pas peur foncer à toute vitesse et de froisser de la tôle. Et avec seulement une course en carrière, le benjamin de la famille a déjà la piqûre.  « Quand la course commence, c’est plus l’adrénaline. C’est ça qui fait le fun. Surtout le son, quand les voitures se frappent », explique plus jeune des trois Sénéchal, Shawn, âgé de seulement 12 ans.

Une histoire de famille

Et quand on fait de la démolition comme les Sénéchal, toute la famille est impliquée. « Je vais là avec [un char] et que je gagne ou que je ne gagne pas, pour vu que je me suis fait du fun. On est une team, il n’y a pas juste moi. Il y a ma sœur, mon père, ma mère, ma blonde, mes enfants. Je passe mon été là-dedans, j’ai une bonne famille, j’ai une bonne team », affirme Peter.

Une forme d’héritage

Pour René, Peter et Shawn, c’est avant tout une façon de s’amuser et de créer des souvenirs. Un héritage particulier, que René Sénéchal est très fier d’avoir partagé. « Je suis assez content, mon petit-fils qui en fait la semaine passée et mon gars qui continue là-dedans aussi.  Dans la vie, tu vois que tu as donné quelque chose à quelqu’un. Ça ne veut pas dire que c’est quelque chose que tout le monde aime, mais nous autres on aime ça », précise René, qui garde la passion après toutes ces années.

Peter Sénéchal a terminé sur la première marche du podium a trois reprises cette fin de semaine.  Preuve que la démolition, ça coule dans les veines des Sénéchal.