La Fédération Histoire Québec a d’abord plaidé l’importance du bâtiment qui fut la résidence du photographe Stanislas Belle. L’organisme sans but lucratif qui regroupe des organismes d’histoire, de généalogie et de patrimoine estime aussi que l’architecture de la bâtisse est importante et qu’elle a une valeur importante pour l’urbanisme de Rivière-du-Loup. La fédération recommande à la ville que le 435, rue Lafontaine, soit restauré et conservé. Elle ajoute que la ville devrait même se pencher sur des idées afin de commémorer l’œuvre et la vie de Stanislas Belle.

Le citoyen Roger Plante a lui aussi plaidé afin que la ville revienne sur sa position en se disant un passionné du patrimoine. Il soulève une incohérence puisque le comité consultatif d’urbanisme n’a pas appuyé, contrairement aux élus, la démolition du bâtiment.

De son côté, le citoyen Daniel Leblond, ex-avocat, s’est intéressé surtout à l’aspect juridique de l’affaire. Il se questionne à savoir si une restauration aurait été possible, plutôt qu’une démolition. Il estime qu’il manque d’informations afin qu’une décision éclairée puisse être prise.

Maintenant que les arguments ont été présentés au conseil municipal, il en reviendra aux élus de maintenir ou non la décision de comité de démolition.

Le ministère de la Culture et des Communications ainsi que la MRC de Rivière-du-Loup auront jusqu’au 26 mai pour intervenir dans le dossier. Si aucune intervention ne survient de leur part d’ici là, le processus de démolition pourra aller de l’avant, si la ville maintient toujours sa position.