Le solde migratoire interrégional positif s’établit à 742 personnes. Les nouveaux arrivants proviennent majoritairement des régions en périphéries de Montréal et sont âgés en 20 et 60 ans.

« Cette année, c’est revenu un peu plus à la normale. Toutes les régions ont attiré moins de nouveaux arrivants que l’année d’avant. Mais plus que les années avant la pandémie. C’est comme ça qu’il faut le lire et le comprendre», se réjouit le directeur de Vivre en Gaspésie, Danik O’Connor.

Selon l’institut de la statistique du Québec, la population régionale s’élève maintenant à 92 400 habitants. C’est la MRC des Îles-de-la-Madeleine qui a le plus fort taux de croissance avec 140 habitants de plus. À l’inverse, c’est la MRC de la Côte-de-Gaspé qui est la grande perdante avec une quarantaine de personnes en moins.

« Il y a les freins du logement et aux services de garde qui font en sorte que la région pourrait accueillir davantage de personnes que présentement. On n’est pas à notre plein potentiel à cause de ça», avoue-t-il.

Les raisons familiales et professionnelles, la proximité avec les grands espaces, les paysages et le rythme de vie sont les principaux facteurs qui incitent les gens à faire leurs boîtes et à venir s’établir dans la région.

L’arrivée de nouvelles personnes actives pourrait être bénéfique pour combler des postes vacants.

« Pour cent personnes qui partent à la retraite, il y a seulement quarante personnes qui rentrent sur le marché du travail. On a des postes à combler et c’est nécessaire d’attirer des gens de l’extérieur pour pouvoir combler ces postes-là, sinon on n’arriverait pas à tous les combler», laisse-t-il tomber.

D’un autre côté, malgré des gains encourageants, la région demeure nettement plus âgée que l’ensemble du Québec et compte aussi la plus faible proportion de jeunes de moins de 20 ans.

Le nombre de décès surpasse celui des naissances.