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Démographie : La population en hausse au Kamouraska

Publié le 19 janvier 2021 à 17:47, modifié le 20 janvier 2021 à 11:14

Par: CIMTCHAU

L’évolution de la population dans nos régions demeure encourageante, alors que l’Institut de la statistique du Québec a publié ses plus récentes données.

Claudel Morin, une Montréalaise qui a vécu pendant huit ans dans la métropole, a emménagé au Kamouraska en août 2020. Une décision qu’elle ne regrette aucunement.

«C’est le meilleur choix que je pouvais faire dans la situation actuelle. Je ne voudrais pas être ailleurs qu’ici pendant la pandémie, c’est la plus belle place où être.»

«Quand je suis ici, mon travail n’est pas loin. Pas loin de mon travail, il y a une rivière, il y a un lac et des sentiers en forêt. Donc, moi à 4h30, je ne suis pas dans le trafic pendant deux heures pour retourner en banlieue. C’est ça la beauté, c’est ça qui m’a convaincue.»

Elle fait partie de la trentaine de nouveaux résidents dans la MRC en 2020. Un nombre qui s’avère être historique.

«À la Place aux jeunes Kamouraska on a eu un nombre record de personnes qu’on a accompagné qui ont migré, qui se sont établies sur le territoire. 30 personnes se sont établies sur le territoire du Kamouraska dans la dernière année. Ce n’est jamais arrivé en 30 ans d’histoire au Kamou», affirme l’agent pour la Place aux jeunes Kamouraska, Louis Lahaye-Roy.

D’ailleurs, les chiffres démontrent que plus de familles s’installent au Kamouraska, un constat qui s’avère différent des années antérieures.

Des incitatifs importants

Plusieurs facteurs ont motivé ces citoyens à faire le grand saut. Cela peut s’expliquer par les paysages, le plein air, les emplois stimulants, mais aussi la pandémie de COVID-19.

«On a décidé ma femme et moi de venir ici pour profiter de la beauté du pays et son environnement sain. Aussi pour le fait que c’était une zone qui était plus faible en cas de COVID que n’importe où ailleurs au Québec et puisque mère prend de l’âge, je voulais être capable de m’en occuper un peu et d’aider ma famille», affirme le retraité Martin Bossé.

L’homme originaire du Kamouraska est revenu dans sa région natale avec sa femme Aletta Bossé, depuis septembre 2020. Ils ont habité pendant plus de deux ans dans l’État de Washington pour le travail, lui qui œuvrait dans le secteur aéronautique.

Pour Claudel Morin, c’est plutôt de maintenir une certaine liberté dans les grands espaces qu’offre le Kamouraska. La pandémie a malheureusement restreint celle-ci pour le bien commun.

«Avec la pandémie, je pense qu’on s’est rendu compte que c’est le fun d’avoir de l’espace. Quand on se fait enlever cet espace-là et cette liberté de mouvement là, on se rend compte à quel point on en a besoin», mentionne-t-elle.

D’ailleurs, le préfet du Kamouraska, Yvon Soucy, se dit confiant que la population ne cessera de grimper dans les prochaines années.

«Ce que je trouve de positif également parce qu’on le voit depuis quelques mois avec la pandémie l’arrivée importante de nouveaux arrivants, mais là avec les données de l’Institut de la statistique c’est quand même jusqu’en juillet 2020. Donc l’effet de la pandémie est peut-être pas encore débuté. Donc on peut penser que ça présage des bonnes nouvelles pour les prochaines années également.»

Même avant la pandémie, le Bas-Saint-Laurent a attiré plusieurs nouvelles familles. La région affiche une augmentation de 507 résidents entre 2019 et 2020. Au KRTB, seule la MRC de Rivière-du-Loup a noté une augmentation entre 2016 et 2019, soit de 637 personnes. De leur côté, Les Basques, le Témiscouata et le Kamouraska ont vu leur population diminuer, mais l’arrivée de ces nouveaux arrivants demeure encourageante pour les prochaines années.