Selon lui, le chef libéral avait perdu la confiance des citoyens et un revirement de situation était peu probable.

«Les électeurs de ma circonscription me disaient depuis plusieurs mois qu’il ne pensaient plus que M. Trudeau était l’homme de la situation. Mon rôle c’est d’apporter ce message. De mon côté, j’avais des sérieuses préoccupations. Les Canadiens avaient perdu confiance. Même si M. Trudeau aurait offert une Mercedes à tous les Canadiens, ils auraient dit : merci, mais on n’a plus confiance. La décision s’imposait, je le remercie d’avoir pris cette décision », témoigne le député d’Acadie-Bathurst, Serge Cormier.

Son collègue René Arseneault, qui représente Madawaska-Restigouche, faisait aussi partie de ceux qui réclamaient le départ du chef libéral.

Cormier espère avoir une meilleure écoute de la part d’un futur chef, mais salue tout de même la contribution de Trudeau.

La première ministre du Nouveau-Brunswick Susan Holt l’a aussi remercié pour son service, tout en soulignant l’importance de faire front commun contre l’imposition de tarifs.