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Déménagement et abandons d’animaux

Publié le 30 juin 2022 à 17:08, modifié le 4 juillet 2022 à 15:14

Par: CIMTCHAU

La date de demain, le premier juillet est synonyme de déménagement pour bien des gens. Un moment qui rime souvent avec abandon d’animaux de compagnie  lorsqu’on est incapable de trouver un nouveau logement qui accepte un compagnon poilu.

L’augmentation des loyers pousse de nombreux locataires à trouver un nouveau logement d’ici le premier juillet. Mais avec la pénurie de logements qui perdure à travers la province, trouver un nouveau logis est plus facile à dire qu’à faire. « Beaucoup de gens qui ont eu de la difficulté, oui. On a quand même eu certaines personnes qui se sont présentées à l’office à la recherche d’un logement. On a réussi à les aider à trouver des logements, plus dans le privé, mais oui c’est sûr, il y a été question de plusieurs personnes qui se sont présenté à nos bureaux. » explique Ikrame Baze, directrice générale à l’office régional d’habitation de Rivière-du-Loup.

Pour de nombreux ménages qui ont adopté un animal de compagnie pendant la pandémie, trouver un nouveau logement qui accepte des animaux peut être compliqué, surtout avec la nouvelle réglementation qui ne permet que deux chiens, ou trois chats par ménage pour un total de quatre animaux. De plus les responsabilités, ainsi que les coûts, qui viennent avec l’animal sont considérables. « Par contre, à l’arrivé du premier juillet, on n’a pas remarqué actuellement une recrudescence du nombre d’animaux abandonnés, mais, d’années et années, c’est une problématique que les villes vivent. » raconte Éric Bérubé, directeur du service incendie de Rivière-du-Loup.

D’où vient la décision de choisir un toit abordable pour se loger et de laisser son animal derrière-soi. Une problématique annuelle dans certaines régions à l’approche de la date fatidique du premier juillet.   « Quand on prend la décision d’acquérir un chat ou un chien il y a une responsabilité en arrière de ça, rajoute M. Bérubé. Il y a des coûts annuels rattachés à ça et lorsque vient le moment de s’en départir, bien on ne peut pas le laisser dehors. D’abord c’est triste pour l’animal et c’est difficile pour lui donc faut que les gens soit responsables et qu’ils trouvent des familles d’accueil. »

Le service des incendies de la ville de Rivière-du-Loup rappelle également que l’abandon de son animal de compagnie est inscrit au code pénal et que toutes personnes reconnues coupables pourraient payer des amendes s’élevant à 1000$.