Déménagement des aînés : le CISSS de la Gaspésie fait son mea culpa
Publié le 5 décembre 2019 à 17:03, modifié le 5 décembre 2019 à 17:03
Par: CIMTCHAU

Mardi, CHAU-TVA vous a présenté un reportage sur des aînés qui devaient déménager de la résidence Manoir du Havre, à Maria, qui se trouve à l’emplacement de l’ancienne résidence Villa Maria. On faisait état de 24 résidents qui seraient relocalisés. Mais finalement ce ne sont pas 24 résidents qui déménageront, mais bien 12.
Et cette erreur a causé un vent de panique parmi les résidents et leurs familles, car ceux qui ont choisi de rester au Manoir du Havre croyaient qu’ils allaient être forcés à déménager. Il faut dire que c’est le CISSS de la Gaspésie qui a fourni ces chiffres. Le directeur du programme de soutien à l’autonomie des personnes âgées au CISSS a fait son mea culpa.
« Je vous réitère que du côté du CISSS, nous sommes vraiment désolés si ça a créé la confusion. Je peux vous assurer que nous avons pris la peine de parler aux résidents, d’appeler les proches concernés. Nous leur avons parlé. Nous leur avons dit que leurs choix étaient toujours valides et qu’on allait toujours les appuyer par rapport à ça », admet le directeur du programme de soutien à l’autonomie des personnes âgées au CISSS de la Gaspésie, Jean St-Pierre.
Évidemment on a voulu savoir pourquoi le CISSS aurait caché le nombre réel d’aînés qui allaient déménager. « Pour nous la situation des résidents nous apparaissait confidentielle », de réponde Jean St-Pierre.
Mais visiblement, ça a plus semé l’émoi qu’autre chose. Il y a même un membre de la famille d’une résidente qui s’est pointé dans les bureaux de CHAU-TVA pour témoigner de son inquiétude suite à la parution du reportage.
D’ailleurs, la propriétaire du Manoir du Havre, Isabelle Martin, a affirmé avoir eu son lot d’appels à gérer, elle aussi. Certains aînés ou proches de résidents ont cru que le Manoir du Havre allait fermer et que les résidents étaient forcés de déménager. Mais ce n’est pas le cas du tout. Isabelle Martin affirme aussi que le choix de déménager ou non, au final, revient aux résidents.
« Il y en a 10 qui ont confirmé qu’ils voulaient rester, deux qui sont indécis et 12 qui quittent », explique-t-elle.
« Non, on ne les met pas à la rue. Ils ne sont pas mal pris. Les gens sont au courant. Ils sont préparés. On va les préparer au déménagement et c’est quelque chose qui se fait très calmement. Il n’y a pas de problématique à ce niveau-là. Je veux que les gens soient rassurés », précise Isabelle Martin.
C’est d’ici le mois de février que les premiers déménagements devraient se faire du côté des résidences Lady Maria, à Maria et Manoir St-Charles, à Caplan.