Déménagement de la traverse: une cohabitation devra être de mise
Publié le 19 décembre 2024 à 17:02, modifié le 19 décembre 2024 à 17:02
Par: Jasmin Guillemette

Avec le déménagement de la traverse vers Cacouna, quelques questionnements sont soulevés sur le trafic maritime dans le port de Gros-Cacouna.
L’infrastructure de Gros-Cacouna est considérée comme un port de mer et accueille des navires de marchandises. La PDG de la Société portuaire du Bas-Saint-Laurent se montre assez rassurante, la cohabitation sera instaurée entre les navires du port et le traversier Saaremaa.
« On va vivre avec cette décision-là. On a été consulté, on a fait part des enjeux qu’on avait. Le fait de la mettre côté est/ouest, ça me rassure. Pour ce qui est du partage du territoire, moi je crois que c’est tout à fait possible de bien partager le territoire. À Matane, c’est ce qu’on fait », a expliqué la PDG de la Société portuaire du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, Anne Dupéré.
Protection des bélugas
Les bélugas sont aussi au cœur des préoccupations. Le secteur est reconnu comme une pouponnière. Quels seront les impacts sur ces cétacés ? La nation Walastogway Wazibicook, un des partenaires du site d’observation des bélugas, avait ciblé l’enjeu.
« Évidemment, toute la question des bélugas pour nous est excessivement importante. Je sais que les scientifiques ont été consultés là-dedans. À partir du moment que les scientifiques, et que ceux qui connaissent ça, sont corrects, on est correct. Pour nous, c’était quand même important que les scientifiques émettent leurs commentaires là-dessus », a lancé le Grand chef de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, Jacques Tremblay.
La protection des bélugas n’a toutefois pas été abordée par les instances lors de l’annonce aujourd’hui mais elle risque sûrement de l’être au cours des prochains mois.