Le centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs souhaite accueillir dans un même bâtiment les 240 élèves des écoles Chanoine-Côté, L’italien et Gerard-Raymond. Une demande a été déposée au ministère de l’Éducation en septembre, un projet de près de 32M$.

« C’est une décision opérationnelle financière à ce qu’on comprend », débute Philippe Guilbert, le maire de Trois-Pistoles.

« On avait à trois pistoles 3 écoles datant des années 40 et 50. Un projet fantastique qui va rejaillir sur de la MRC des Basques », lance, le Préfet de la MRC des Basques, Bertin Denis.

C’est sur un terrain situé du côté nord de l’école secondaire de Trois-Pistoles, où l’on a planté une forêt nourricière en 2020, que le centre de service scolaire souhaite construire le nouveau bâtiment.  On y aménagerait notamment de plus grands espaces de stationnements et des locaux au gout du jour.

« Il va y avoir des gymnases, tout va être adapté aux besoins d’une école primaire de cette envergure-là », précise le maire, Philippe Guilbert.

« Avec des murs rideaux, avec une incorporation dans son environnement qui n’est pas du tout le même des institutions que l’on construisait dans les années 50 », ajoute le préfet, Bertin Denis.

Ces trois établissements actuels se situent dans un rayon de 1,3 kilomètre. Les espaces de gymnases et certains locaux ne correspondent plus aux nouvelles règles ministérielles. En plus, des rénovations de près de 13M$ seraient nécessaires.

« Ce n’est pas des bâtiments qui sont nécessairement en très mauvais états, c’est que pour le grade scolaire, ça prend un peu plus d’investissements », constate le maire de Trois-Pistoles.

«  À partir du moment où tu te mets à faire des réparations, tu condamnes ton école pour une saison », selon Bertin Denis.

La nouvelle infrastructure compterait 16 classes pouvant accueillant environ 384 élèves, ainsi qu’un service de garde. Le projet se rentabiliserait dans les prochaines années, notamment en raison des couts reliés à la consommation d’électricité et du chauffage.

« Je suis d’accord avec ça, il n’y a pas de problème », dit une citoyenne.

« Peut-être de regrouper tout le monde dans un certain local, c’est moins compliqué », selon un citoyen.

« Juste du côté des bâtisses qui existe déjà pour en construire du neuf, mais j’imagine que tout ça est calculé de leur côté », termine une citoyenne.

La réponse de Québec est attendue ce printemps.