Demande d’aide financière pour les camps de vacances en Gaspésie
Publié le 21 octobre 2020 à 16:56, modifié le 21 octobre 2020 à 17:01
Par: CIMTCHAU
Les camps de vacances en Gaspésie sont toujours en attente d’un coup de main de la part du gouvernement.
Sans aide financière ces camps certifiés pourraient devoir fermer définitivement leurs portes.
« Pour chacun des camps en moyenne on parle de 300 000 $ par année que ça peut générer en frais fixes », affirme la directrice générale de la base plein air Bellefeuille, Guylaine Michel.
Un montant que les camps de vacances devront payer au complet alors que leurs activités sont suspendues depuis le début de la pandémie.
« Pour nous les principales activités qui font parties de notre mission, on a pas été en mesure de les offrir cette année auprès des jeunes. On parle des classes natures et des séjours en colonie avec l’hébergement », confirme madame Michel.
Pour s’en sortir convenablement, les camps de vacances chercheraient à couvrir 75% de ces frais fixes avec une aide gouvernementale.
« Ce qu’on demande à la ministre Charest c’est d’ouvrir un fond d’urgence pour nous aider à couvrir ces frais là alors que beaucoup d’autres secteurs actuellement ont eu accès à cette aide là »
Pour le fondateur du camp Bellefeuille, Martin Arsenault, un certain pincement au cœur se fait sentir quant à la possibilité d’une fermeture définitive.
« C’est sur que ça me ferait de la peine si on me disait qu’on va être obligé de mettre la clé dans la porte. Tout ce que ça peut apporter aux jeunes, à la jeunesse en général. C’est primordial »
Le camp de vacance Bellefeuille fait parti de ces organisations bien ancrées dans la communauté et ce depuis plusieurs années.
« Ce serait une perte incroyable au niveau des emplois , parce qu’en pleine opération on offre quand même 70 emplois de qualité pendant la période estivale », explique madame Michel.
Pour les employés c’est l’incertitude
« Plus insécure! Pas juste moi, tous les employés qui travaillent ici, on se dit l’année prochaine est-ce qu’on va être encore là? Ça fait des années qu’on travaille à remonter le camp Bellefeuille toujours plus gros », avoue un des employés du camp de vacance Bellefeuille, Serge Bélanger.
Au final ce sera plus de 1000 jeunes qui n’auront pas eu accès au camp de vacance Bellefeuille depuis le début de la pandémie.