Le dépanneur est enclavé par les travaux  et dès le premier jour de la fermeture de la sortie, les propriétaires en ont ressenti les impacts. Une bretelle temporaire a bien été construite, mais ce n’était pas suffisant pour maintenir un roulement de clientèle. À la suite d’un accident la semaine dernière, la bretelle temporaire a été fermée. Ça été le coup de grâce pour le commerce.

Les propriétaires du dépanneur disent que leurs affaires ont périclité depuis le début des travaux. C’est l’équivalent d’un salaire annuel qui a été perdu en deux mois seulement.

Face à la situation, le couple a contacté la députée de la circonscription, Amélie Dionne. Son bureau a envoyé un attaché politique qui a pu constater la situation et consulter les livres comptables de l’entreprise. À la suite de cette visite, il a effectué des démarches auprès de diverses instances, en vain. Aucune compensation n’est en vue pour les propriétaires du dépanneur.

« Là, la seule chose qui nous resterait peut-être à faire, comme on s’est fait dire, c’est d’entrer dans une sorte de bureaucratie pour aller remplir des formulaires pour faire une plainte officielle au ministère des Transports. », dit Benoît Dufresne.

Malgré la fatigue et le découragement, les entrepreneurs ont l’intention d’aller au bout des choses.

« On veut poursuivre avec nos supers clients. Le but est pas de fermer, mais ça sera pas facile c’est sûr. », affirme Jessica Dubé-Bernier

Du côté de ministère des Transports, on explique la fermeture complète de la bretelle temporaire pour des raisons de sécurité. Au bureau de la ministre, on est au courant de la situation vécue par la petite entreprise. Le porte-parole exprime la sympathie du ministère, mais ne peut confirmer que des discussions soient en cours pour compenser le commerce. Si les travaux s’effectuent dans les temps, la bretelle pourrait rouvrir à la fin du mois d’octobre.