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Défi Vélo Plein Air : 108 000$ remis à l’Association du cancer de l’Est-du-Québec

Publié le 11 juillet 2022 à 16:13, modifié le 11 juillet 2022 à 16:13

Par: Megan Maltais

Le soleil, le vent et la bonne humeur étaient au rendez-vous samedi, lorsque la 24e édition du Défi Vélo Plein Air s’est arrêté en sol louperivois. Les 130 kilomètres, qui séparent Montmagny à Rivière-du-Loup, ont été pédalé avec le sourire. « C’est certainement l’une des éditions où c’est la première journée la plus facile. Il fait super beau, on a un vent de dos incroyable », affirme l’un des cyclistes, qui en ait à sa 22e édition.

« Je pense que les cyclistes lorsqu’ils s’entraînent rêvent à une journée comme ça. Les astres se sont alignés et on a savouré les 130 kilomètres qu’on vient de faire », a jouté le président d’honneur, Jonathan Bolduc.

108 000$ ont été remis à l’Association du cancer de l’Est-du-Québec. Pour l’organisateur, une fin de semaine comme celle-ci, c’est l’idéal pour attirer davantage de cyclistes qui veulent pédaler pour une bonne cause. « Nous on est des privilégiés de la vie parce que la santé est bonne, on a la chance de monter sur une selle et faire un événement pour ramasser de l’argent. Quand on a ce privilège-là, pourquoi pas en faire profiter les autres. C’est vraiment ça qui est important, la vie est courte, le temps est important et on a la chance de faire des choses qui vont aider les autres alors c’est pour ça qu’on s’implique », explique l’organisateur, Bernard Lepage.

Depuis 1999, le Défi Vélo Plein Air permet de soutenir financièrement l’ACEQ. Plus d’un million cinq cent mille dollars ont été remis à l’Association en 24 ans. Et pédaler pour aider les autres, ça n’a tout simplement pas de prix. « D’avoir accès à une chambre à 29$ pour bénéficier du traitement contre le cancer, c’est inestimable, ça évite un stress supplémentaire. Tous les sous qu’on ramasse sont vraiment bien investis et c’est des choses très très concrètes », précise le président d’honneur. « Avec les années les traitements se sont améliorés, tout évolue de la bonne façon et c’est vraiment grâce à des causes comme celle pour laquelle on pédale aujourd’hui », confirme une cycliste.

Et la région du Bas-Saint-Laurent est parfaite pour relever ce genre de défi. « On a la chance de faire point A – point B – point B – point C et le Bas-Saint-Laurent c’est vraiment une région extraordinaire pour pédaler avec souvent la mer pas trop loin. C’est fantastique. »

Les 88 cyclistes ont passé la ligne d’arrivée hier après-midi à Rimouski, après avoir parcouru 257 kilomètres en moins de 48h.