Traîneaux, rennes, crèches, villages miniatures ; ces passionnés n’ont aucune limite pour recréer l’esprit des fêtes. Décorer demeure LA tradition familiale pour ceux-ci depuis plusieurs générations. Tant à Saint-Siméon, chez les Dufour!

« Depuis qu’on est jeune que mon père fait les décorations de Noël. C’est une habitude depuis qu’il est petit. J’aime ça également et les enfants nous suivent. Ils aiment ça », mentionne Christina Dufour.

Qu’à Baie-Saint-Paul, avec la famille Bouchard-Gagnon

« Ma mère est passionnée et je l’aide à chaque année. J’ai eu également la piqure. C’est vraiment une fierté pour nous », raconte Kristopher Vallée, âgé de 14 ans.

Chacun élément revêt un cachet et une histoire particulière.

« Ce que j’aime c’est vraiment l’aspect réalisme, c’est de recréer les vrais côtés d’un village. On continue ce que faisait ma grand-mère, par exemple, mon grand-oncle allait chercher de la mousse sous les sapins dans la forêt », raconte l’adolescent.

Une passion exigeante

Mais ces créations ne se font pas en un claquement de doigts. Et pour que la magie soit parfaite, les passionnés n’hésitent pas à investir temps et argent dans leurs installations.

« On ne les compte pas vraiment parce que on aime ça », mentionne Mme Dufour en riant. Elle estime les travaux réalisées dans leur maison à trois jours intense.

« C’est environ une semaine par temps perdu. Comme à tous les ans, on a investi environ 400 à 500 $. On achète de nouvelles pièces », souligne Kristopher Vallée.

« J’ai une crèche avec des personnages que j’ai acheté à jouvence à Québec puis j’en ai de l’argent là-dedans », se souvient le vétéran des décos, Joseph-Aimé Dufour.

Des projets qui vont au-delà de la maison

À Saint-Siméon, cette passion n’est pas seulement visible dans la maison familiale. L’ainée de la famille décore également l’église du village.

« C’était encore bien pire que ça avant. On a même représenté la ville de Bethlehem et on commençait au mois de septembre à préparer les décorations », rappelle l’homme.

Christopher à Baie-Saint-Paul investit d’ailleurs autant d’énergie pour une toute autre fête.

« J’ai fait un parcours hanté dans mon garage. Ça peut faire plaisir à certains et fait pleurer d’autres », dit-il avec le sourire.

Dans tous les cas, ils sont loin de vouloir s’arrêter!

« Je compte en faire jusqu’à ma mort », souligne ce dernier.