Le calendrier de déconfinement de Québec se poursuit. Au tour des gyms et des spas d’en profiter.

« On n’y peut rien, donc oui on est tannée et on l’était également l’an dernier. » , mentionne Fanny Bouchard, copropriétaire, Hôtel – Auberge La Grande Maison et Spa.

« Il y en a beaucoup qui m’ont envoyé des courriels, certains ont commencé à avoir mal dans le dos, je pense que c’était le temps qu’on rouvre. », soutient Yan Gagnon, propriétaire du Form-O-Max Charlevoix.

Et cette réouverture fait du bien pour la clientèle.

« On s’est équipé à la maison, mais tu sais ce n’est pas pareil la motivation n’était pas la même non plus. », raconte une cliente de la salle d’entraînement de Baie-Saint-Paul.

« Et que ça ouvre, il y a toujours un petit boost.  Il y a plus de personnes qui viennent, c’est un plus d’y aller », indique un autre homme heureux de renouer avec l’entraînement en salle.

« Les gens ont hâte de sortir. Ils veulent se gâter et peu importe le passeport vaccinal. Les gens sont habitués et ils sont contents de le montrer », explique la femme d’affaire.

Avec des clients en salle à manger depuis le 31 janvier, les restaurants remontent également la pente. Aidés par un Super Bowl et la fête de l’amour.

« Avec le service de livraison, le service de plats pour emporter qu’on a mis sur pied, les boîtes spécial saint valentin, ont a été capable de tirer  une excellente fin de semaine qui est très satisfaisante pour cette période de l’année », souligne Erick Tremblay, Resto-Pub Belles et Bum à La Malbaie.

Or, cette réouverture a un goût de déjà-vu qui a résulté à chaque fois à un retour en arrière. Les entrepreneurs craignent-ils de revivre ce scénario ?

« Tant qu’on n’aura pas appris à vivre avec le virus, on va toujours avoir un doute sur un potentiel resserrement ou une potentielle refermeture », estime M. Tremblay.

« C’est l’effet yo-yo qui est étonnant dans tout ça. J’espère que c’est la bonne foi puisqu’on apprend à vivre avec ce virus. C’est ce que le gouvernement dit lui-même », mentionne Yan Gagnon.

D’ailleurs, ces établissements sont encore limités à 50 % de leur capacité d’accueil.

« Financièrement, les restaurants y ont quand même pas mal. Je pense qu’il aurait pu nous accorder un peu plus de latitude sur la capacité et nous permettre justement de fonctionner comme on fonctionnait au départ avec des séparateurs, mais sans limite », dit le restaurateur de Charlevoix.

Et la capacité d’accueil reviendra à 100% dès le 14 mars.