La victime était au volant d’un camion atténuateur d’impact, qui avait été percuté par un poids lourd. Les travailleurs installaient alors de la signalisation. Une simulation permet de comprendre ce qui s’est produit.

La CNESST a retenu deux causes.

Premièrement, le véhicule était immobilisé dans la voie de droite et non sur l’accotement. La réaction tardive du camionneur a aussi contribué à l’accident.

« Lorsqu’un accotement permettant d’y stationner complètement les véhicules sollicités lors de travaux est disponible, la mise en place ou l’enlèvement d’un dispositif de signalisation doit s’effectuer sans entraver la voie de circulation. Le premier véhicule présent dans l’accotement peut également activer sa flèche de signalisation pour indiquer aux usagers de la route de respecter un corridor de sécurité et ainsi éloigner la circulation des travailleurs à pied d’œuvre », explique la CNESST.

Deuxièmement, la planification, l’exécution et le contrôle des travaux étaient déficients, selon la CNESST.

Pour prévenir les accidents lors de travaux sur une autoroute, des procédures doivent être mises en place. « Si elles ne peuvent être appliquées, un plan de signalisation signé et scellé par un ingénieur ou une ingénieure doit être préparé », peut-on lire dans le rapport.

Les conclusions de l’enquête visent à éviter qu’un autre accident tragique survienne.

« La CNESST recommandera à l’Association québécoise des Transports d’intégrer à ses formations sur l’installation de la signalisation tous les dessins normalisés applicables à la mise en place et à l’enlèvement des dispositifs de signalisation, afin de favoriser la compréhension de ceux-ci et l’importance de les respecter. »

« La CNESST transmettra également les conclusions de son enquête au MTMD dans le cadre de leurs travaux d’amélioration de la sécurité des travailleurs installant la signalisation routière pour travaux. Elle demandera au Ministère d’instaurer des mesures concernant l’installation de dispositifs de signalisation. »