«Monsieur Réjean Plourde, avant d’être un superbe bon joueur de baseball et un bon lanceur c’était un gars qui était intègre, il était droit et il était surtout drôle. Ce n’était pas compliqué avec Réjean. Il arrivait au stade de baseball, il ne paraissait aucunement nerveux », racontait Denis Bérubé, président de la ligue de baseball sénior Puribec et ancien coéquipier de Réjean Plourde.

« Réjean c’est un gagnant, une personne humble, c’est un gars qui était entrainant, c’était la personne que tu voulais suivre, c’était un bon mentor pour tous les jeunes joueurs de l’équipe. Réjean portait le numéro 2, mais c’était notre numéro 1 », a dit Claude Bérubé, un autre cooéquipier du lanceur.

Celui qu’on surnommait L’homme au bras de caoutchouc avait terminé avec une fiche impressionnante de 11 victoires, dont une partie sans point ni coup sûr et un seul revers en 1988. Il présentait un dossier de 0,64 point mérité par partie.

«Perdre une personne comme lui, ça va faire un grand vide, on se rencontrait souvent les anciens joueurs, des anecdotes. Merci. On a connu la gloire, on a eu des belles années et c’est grâce à lui », a avoué Claude Bérubé.

«Le lanceur se préparait, des fois il avait des ajustements à faire dans une manche. Lui la technique c’était bien simple; il disait ferme ta gueule pis pousse. Je vais finir là-dessus Réjean, on va se fermer la gueule pour te rendre hommage au moins une minute. Merci beaucoup Réjean d’avoir été mon coéquipier », a conclu Denis Bérubé, trémolo dans la voix.