Plusieurs personnes que CHAU-TVA a rencontré le dépeint comme un homme déterminé, impliqué et passionné.

Il aura œuvré 26 ans dans le monde municipal.

« C’est un homme qui avait un grand cœur. Tout le monde était ses amis. Il participait à toutes les activités de la municipalité », souligne Pauline Gallant, l’ex-directrice de la municipalité qui a côtoyé M.Michaud une vingtaine d’années.

Celui qui représentait fièrement sa municipalité s’est éteint mardi à l’âge de 75 ans.

Il avait appris en avril dernier être atteint du cancer.

Sa dernière apparition publique remontait à la fin du mois de septembre.

« Il a terminé son allocution en disant : N’attendez pas ce que la municipalité peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour votre municipalité.Ça été ses dernières paroles. Il a eu une ovation de la part de tous les citoyens», se remémore Mme Gallant.

Parmis les réalisations accomplies au cours de ses cinq mandats, on peut penser à la mise sur pied d’une station-service automatisée, la construction d’une nouvelle caserne pour les pompiers et la Coopérative de solidarité. Il se sera battu pour préserver une  résidences pour ainés. Son dernier lègue : un service de garde en communauté.

« Il fallait absolument que la municipalité soit vivante et qu’on puisse avoir tous les services », poursuit son ancienne collègue.

Et lorsqu’un projet était refusé, le principal concerné ne s’apitoyait pas sur son sort.

«Il était toujours en mode solution. (…) Il se retroussait les manches,  il travaillait et il trouvait des solutions. Il était toujours très positif » a indiqué le préfet de la MRC Avignon, Mathieu Lapointe.

Garagiste de formation, le septuagénaire a longtemps coaché dans la ligue de hockey mineur. Pour lui, tous les jeunes, peu importe leur niveau social, devait avoir accès à notre sport national. Les joutes et tournois étaient souvent disputés dans la Vallée de la Matapédia ou ailleurs en Gaspésie.

« Ce n’est pas tous les parents qui pouvaient venir porter leurs enfants. Il s’est dit :  on va acheter un autobus. On va les embarquer dans l’autobus et on va trouver des chauffeurs. À toutes les fins de semaine, il devait trouver des chauffeurs parce qu’il n’avait pas de permis pour chauffer l’autobus », a raconté David, un de trois fils.

Les personnes qui le désirent pourront rendre un dernier hommage à celui qui avait à coeur le bien-être de ses concitoyens les 20 et 21 octobre prochains.