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Début de l’enquête du coroner concernant le décès de la patiente du Couvent de Trois-Pistoles

Publié le 11 juin 2019 à 12:15, modifié le 12 juin 2019 à 12:45

Par: CIMTCHAU

L’enquête publique sur le décès d’Adrienne Côté s’est ouverte ce matin au palais de justice de Rivière-du-Loup. La dame est décédée en avril 2018 à la suite d’une fracture de la hanche à la résidence pour aînés Le Couvent de Trois-Pistoles.

 

Une douzaine de personnes viendront témoigner durant les 4 jours d’enquête, dont des préposés aux bénéficiaires de la résidence Le Couvent, l’enquêteur, l’une des filles d’Adrienne Côté et la directrice de l’établissement. La coroner Me Julie-Kim Godin, qui préside les audiences, a affirmé que la propriétaire de la résidence, Sophie Drolet ne devrait pas être présente pendant l’enquête, vraisemblablement pour des raisons de santé.

Les audiences ont commencé par un rappel des faits. La chute d’Adrienne Côté est survenue le 4 mars 2018 au Couvent. Elle a été transférée le lendemain au centre hospitalier de Trois-Pistoles, puis son opération et son décès sont survenus le 23 avril. 2 préposés aux bénéficiaires étaient présents au moment des faits : Alyson Beaulieu et Aubin Rioux. La jeune femme qui était en poste depuis simplement 3 semaines s’est occupée de la vielle dame après sa chute. Elle a affirmé qu’Adrienne Côté n’avait que de légères douleurs et pas d’ecchymoses. Elle a prévenu la directrice de l’établissement de la chute de la dame mais n’a pas appelé d’ambulance. On a appris que la jeune femme n’avait pas son diplôme de préposée aux bénéficiaires. Son collègue, Aubin Rioux dénonce une mauvaise gestion de la direction du Couvent.« Je n’étais pas au courant qu’Alyson n’avait pas sa formation. La gestion était un peu n’importe quoi. Ils essayaient de sauver de l’argent plutôt que le bien-être des résidents passe en premier. » Une autre préposée aux bénéficiaires, Louise Bourgoin présente le lendemain matin à la résidence apporte son soutien à la jeune femme inexpérimentée : « On n’est pas infirmière, mais avec l’expérience on en apprend. Elle l’a su, la prochaine fois elle va appeler.

À la lumière des premiers témoignages, on sait donc que la direction a pris l’initiative d’attendre le lendemain matin pour appeler une ambulance alors qu’Adrienne Côté s’est réveillée avec de violentes douleurs. L’un des témoins affirme que la sonnette d’alarme dans la chambre de madame Côté était difficile d’accès. La suite demain avec l’audition notamment d’une des filles d’Adrienne Côté.