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De nouvelles aires protégées : Une cinquantaine de projets déposés en Gaspésie

Publié le 27 novembre 2024 à 16:30, modifié le 27 novembre 2024 à 16:30

Par: CIMTCHAU

Une cinquantaine de projets d’aires protégées en Gaspésie ont été proposées par des citoyens et organismes, en réponse à un appel de projets lancé en juin dernier par Québec. L’heure est à la décision pour les MRC du territoire.

Au moment où on se parle, près de 9% du territoire Gaspésien est désignée aire protégée. Avec ces projets, ce pourcentage pourrait doubler d’ici quelques années.

Les sentiers de Puddingstone dans la forêt de Douglastown à Gaspé pourraient devenir, d’ici quelques années, une zone protégée. Un comité citoyen bénévole en a soumis le projet à la MRC Côte-de-Gaspé.

« Il existe un éventail de types d’aires protégées. Certaines sont très restrictives et dans d’autres, on a beaucoup de liberté. (…) Dans une réserve de biodiversité, on peut conserver la plupart des usages traditionnels par exemple randonner, chasser, cueillir, conserver notre bail de villégiature. On peut faire du VTT, de la motoneige. Par contre, ça met un frein à toutes les activités industrielles. », mentionne Mia Larochelle, chargée de projet pour le Conseil régional de l’environnement de la Gaspésie.

Une cinquantaine de projets ont été soumis à travers la Gaspésie. À l’échelle québécoise,  l’objectif provincial est de  protéger 30% du territoire d’ici 2030. Comme pour les sentiers de Puddingstone, ce sont principalement des comités citoyens qui ont pu mettre de l’avant leurs projets de protection de forêts, de rivières ou encore de milieux marins.

« Ici en Gaspésie, on pratique des sports de plein air, on va à la chasse, on va à la pêche. Donc, on connait bien notre territoire et les projets, qui sont soumis spontanément par les groupes citoyens, le sont en connaissance de cause. Les gens savent, ils connaissent leur environnement. », explique Yves Galipeau, membre de l’organisme environnemental Solidarité Gaspésie.

La balle est maintenant dans le camp des différentes MRC.

« Maintenant, ces projets-là doivent être appuyés, mais en fait, il y a une nuance, c’est l’analyse des projets qui doivent être appuyés par les MRC d’ici la fin de la semaine. Sans quoi, le ministère de l’Environnement ne pourra pas recevoir les projets. Donc on invite vraiment les MRC à être leader. », ajoute Mia Larochelle.

Selon les organismes environnementaux, la Gaspésie a été avant-gardiste et engagée dans cet appel à projets.

« On ne veut pas concentrer la protection du territoire sur quelques écosystèmes. Donc, la Gaspésie et les différentes régions du Québec se doivent, je pense, de viser cet objectif-là. »

Les MRC du territoire ont jusqu’au 29 novembre pour donner le feu vert aux projets soumis.