« Le ministère de l’Environnement est venu voir ça, je suis allé, il dit ce n’est pas bon cette eau-là, c’est contaminé, les coliformes, affirme un citoyen. »

C’est depuis cette annonce du ministère de l’Environnement que les habitants de l’Anse-au-Griffon sont pris à faire bouillir leur eau pour la consommer. Au grand mécontentement des citoyens.

« En Afrique, je pourrais penser qu’il n’y a pas d’eau potable, mais pas ici, dans un pays aussi modernisé, industrialisé, qui se dit avec toutes les qualités possibles de démocratie et il garde les gens depuis 12 ans sans avoir l’eau potable, dit une habitante. »

Mais une solution semble se pointer le bout du nez, alors que le gouvernement du Québec a accepté un partenariat public-privé, pour construire une usine de filtration d’eau.

« L’eau potable, c’est ce qui est le plus important, exprime la résidente. On est ici dans un pays merveilleux et puis on n’a pas l’eau, on doit faire bouillir notre eau. C’est juste impossible que ça puisse exister. »

Des investissements ont été faits par le passé pour creuser des puits, à la recherche d’eau potable, dans le sous-sol de la municipalité. Plus tard, une recherche, menée par le ministère de l’Environnement, a conclu que l’eau sous la ville n’est pas de bonne qualité.

« Ils ont voulu faire des vérifications, dans la côte, ou est-ce qui est le nouvel aqueduc, révèle monsieur Packwood. Ils ont creusé et ils ont fait un système d’aqueduc là, puis depuis ce temps-là, il n’y en a pas assez et l’eau n’est pas bonne. C’est ce qu’ils disent. »

Les habitants de l’Anse-au-Griffon sont bien heureux de la nouvelle annonce.

« Je suis content de qu’est-ce que ça va devenir. Le problème va être réglé en fin de compte, affirme, le citoyen. »

Selon des informations obtenues par message texte, venant de la ville de Gaspé, plusieurs étapes sont toujours nécessaires avant de trouver la solution qui sera retenue et financée par le gouvernement. La ville vise donc à régler le problème d’approvisionnement d’ici 2024. Mais d’ici là, les citoyens de l’Anse-au-Griffon devront continuer de faire bouillir leur eau pour la boire.