« Je pense que les citoyens vont être fiers de nous, fiers du travail accompli dans les derniers mois. On travaille au quotidien pour trouver des façons de faire du logement abordable. », note Mario Bastille

Le parc locatif de Rivière-du-Loup est en bonne santé. En plus de l’annonce du maire, la décision d’Ottawa concernant l’exemption de taxes pour la construction de logements semble vouloir propulser le marché. Pourtant les réactions à son annonce semblent mitigées.

«Si ça sert à la construction de logement abordable ben c’est sûr que ça vient répondre à un besoin de notre population pis de la population du Québec en entier. », dit Mario Bastille.

Selon le président de Mini-Jacking, le problème est tout autre.

« Évidemment, on a besoin de logements sociaux c’est évident. Mais c’est les municipalités et la société d’habitation qui sont promoteurs de logements sociaux. Mais ils ont des limites dans leur budget, on le voit, c’est pas eux qui vont combler le vrai besoin de la crise du logement. », affirme Conrad Gosselin.

Des promoteurs immobiliers pointent aussi du doigt les taux d’intérêts ou le manque d’espace pour expliquer la crise actuelle.

« C’est le contrôle excessif des loyers qui existe depuis 50 ans. Le deuxième c’est le contrôle aussi des terrains. », selon Conrad Gosselin.

La fédération des cégeps identifie un autre hic : la mesure fédérale ne s’applique pas aux résidences étudiantes. Le cégep de Rivière-du-Loup appuie la demande de la fédération d’élargir le champ d’application de la mesure.

Ainsi, la promesse tenue du gouvernement Trudeau semble n’avoir atteint la cible qu’en partie.