Une dizaine de personnes âgées se sont prêtées au jeu. Elles ont participé à différentes épreuves comme celle du pois dans la chaussure. «Les pois me font souffrir Ils sont juste en dessous», a souligné Colette Lafrance.

«Ça fait mal les petits poids. On dirait que ça tombe sur les nerfs», a ajouté Solange Bélanger.

L’objectif de l’atelier est d’expérimenter ce que vivent les aînés. Même entre eux, ils ont de la difficulté à comprendre leur réalité. À travers ces lunettes,  ils ont éprouvé différents problèmes de vision. «Les lunettes, tu ne vois pas beaucoup avec ça», a avoué Clémence Dubé.

«Plus on était habillé foncé, moins on voit. Ils ne peuvent pas aller loin organisé de même c’est sûr», a témoigné Émilien Michaud.

Ces gants en caoutchouc à l’envers sont une référence à l’arthrose. «Les gants de caoutchouc, ce n’est pas facile de travailler avec ça», a souligné Berthe Bellavance.

L’atelier visait à augmenter la tolérance envers les aînés. «Il y a beaucoup d’intolérance. Il y a beaucoup d’âgisme présentement. Vous savez quand vous faites la file d’attente à l’épicerie à 17h00 et qu’il y a une personne âgée qui demande 58 000 billets de loterie ou qui a de la misère à trouver son argent dans son portefeuille, il y a des soupirs en arrière. Et ça ce n’est pas aidant dans une communauté comme la nôtre», a expliqué l’animatrice de l’atelier Dans la peau d’un aîné, Nadine Pelland.

Ici, le deuil est aussi abordé, un atelier qui fait beaucoup réfléchir.