« En fait, l’idée générale de tout ça, c’est sûr, c’est de prendre le virage vert. Moi ce sont mes convictions personnelles, qui ont toujours été là. L’autonomie alimentaire, je trouve ça très important aussi. Je trouve ça aberrant que dans les épiceries ici, on retrouve des légumes et des fruits des États-Unis tandis qu’il y a des producteurs, ici, qui les produisent et qui pourraient vivre de ça et qu’on pourrait les avoir frais » explique, d’entrée de jeu, l’enseignante en adaptation scolaire et initiatrice de ce changement, Anne Drapeau.

Mis sur pied dans un cadre éducatif et de partage du savoir, le projet a aujourd’hui une portée sociale et communautaire. « C’est d’avoir un lieu où, toute la communauté des Basques, peut venir se rencontrer; parce que ça va devenir vraiment comme une petite nature, un petit écosystème » ajoute-t-elle.

Épaulée par le personnel et les élèves, l’instigatrice de ces espaces verts s’est assurée d’aménager le sol afin qu’une grande variété de produits soit cultivée: « La dimension du jardin est de 450 mètres et pour ce qui est des légumes qui sont dedans…Ce sont des légumes qui se transforment facilement ».

Quant au verger, vous serez impressionnés par le choix que vous y retrouverez dans quelques années! « Il y a à peu près 450 arbres fruitiers et la section forestière où l’on verra 650 arbres et, bien sûr, 50 plans de noisetiers qui nous viennent de Biopterre » ajoute celle qui est fière de l’ampleur qu’a pris le projet.

Assurément que ces actions permettront aux prochaines générations de s’assurer d’un avenir plus vert…pour demain!