La fonte des glaces a fait déborder les cours d’eau et certains secteurs sont affectés. Sur la route 205 près de Connors au Lac Glazier, la route est fermée en raison des inondations. À Saint-Hilaire et Saint-Léonard aussi, l’eau a envahi les routes « la crue des eaux est vraiment plus hâtive. on a un embâcle de glace qui s’est formée sur le fleuve Saint-Jean,  tous ces cours d’eau là on les surveille présentement parce qu’il y a des impacts» a commenté Tom Levesque, coordonnateur de la gestion d’urgence au Nouveau-Brunswick.

« Habituellement la rivière Saint-Jean va tout décoller par section. Même ici en bas la rivière n’est même pas dégelée» a témoigné Stéphane Boulay, coordonnateur des mesures d’urgences du Haut-Madawaska. « C’est bizarre parce que ça ne nous a pas fait comme les autres années ça a dégagé entre les deux, mais ça a bloqué ici » a expliqué Maurice Boutot, chef du Service de Sécurité incendie de Saint-François.

Près d’une trentaine de résidents se retrouvent bloqués de l’autre côté de la route 205  «on leur a parlé tout à l’heure ils sont tous corrects ils ont de l’air à l’aise avec ça, mais c’est certain que s’il y a une complication ça va être moins drôle. On va essayer de les accommoder du mieux qu’on peut » a ajouté Maurice Boutot.

« On est prêt la municipalité aussi est prête à intervenir si jamais vraiment que la situation empire. La priorité pour nous les intervenants, c’est vraiment la sécurité des gens » a relaté Tom Levesque.  « Des procédures si jamais c’est médical ça fait qu’il y a un bateau de prêt pour aider les gens » a précisé Stéphane Boulay.

Les précautions doivent être prises en cas d’inondation « on demande aux gens de se préparer en conséquence de connaître les risques, d’avoir un plan d’action et aussi avoir une trousse d’urgence » a dit Tom Levesque.

Avec des températures clémentes à venir, les risques d’inondations devraient durer encore quelques semaines « il ne faut pas paniquer il faut prendre ça un jour à la fois on n’a pas le choix c’est ça la nature» a déclaré Stéphane Boulay.

Selon Tom Levesque, coordonnateur de la gestion d’urgence au Nouveau-Brunswick «avec des températures au-dessus de zéro c’est certain qu’on va avoir un mouvement des glaces sur ces cours d’eau là donc possiblement d’autres impacts. »  « Un bon vent qui brasserait la rivière pour que l’embâcle lâche et ça réglerait notre problème » a raconté le chef du service de sécurité incendie de Saint-François.