Mon topo Crise du logement : état de la situation à l’approche du 1er juillet
Publié le 29 juin 2023 à 16:30, modifié le 3 juillet 2023 à 09:03
Par: Coralie Morency
Le premier juillet arrive à grands pas et la crise du logement se fait encore ressentir. À Rivière-du-Loup, une dizaine de ménages cherche toujours un endroit où se loger.
À l’approche du 1er juillet, la recherche de logement n’a pas été concluante pour plusieurs citoyens de Rivière-du-Loup. « Il n’y en a pas un qui nous a dit : au 1er juillet je me retrouve à la rue, mais je me retrouve à dormir sur le divan d’un ami, je me retrouve à aller vivre chez mes parents, chez mes enfants », explique le coordonnateur de Solidarité logement Rivière-du-Loup, Samuel Saint-Denis Lisée.
Pour la directrice générale de l’Office régional d’habitation de Rivière-du-Loup, Ikrame Baze, les demandes d’aide ne cessent de s’empiler. « On reçoit des demandes comme à la dernière minute, des personnes qui doivent quitter un logement comme demain ou dans les jours à venir. »
Même si la plupart ont trouvé un endroit où se loger, la situation demeure tout de même inquiétante pour certains. « On a aussi des ménages qui restent dans des situations pas idéales, que ce soit avec leur ex-partenaire avec lequel ils se sont séparés, d’un propriétaire qui les harcèle, qui veut constamment les mettre à la rue. Les locataires de Rivière-du-Loup ne se retrouvent pas à la rue, mais ne se retrouvent pas nécessairement dans une situation enviable pour autant », ajoute Samuel Saint-Denis Lisée.
Chose certaine, le 1er juillet représente une période difficile pour eux. Considérant la forte demande, les propriétaires ont l’embarras du choix lorsqu’il est temps de choisir un locataire. « Certains propriétaires vont faire de la discrimination et se dire bon je vais chercher le locataire parfait qui va accepter de payer 1000$ par mois », raconte le coordonnateur de Solidarité logement.
« Ils se sentent comme inquiets et se pose la question est-ce qu’on aura un toit pour dormir cette nuit ou pas, c’est sûr qu’il y a toujours une détresse », mentionne Ikrame Baze.
En date d’aujourd’hui, 45 personnes sont toujours sur une liste d’attente pour emménager dans un HLM. Ces citoyens auront un toit sur la tête en attendant d’avoir des réponses. La situation est du moins plus difficile pour les personnes à faibles revenus qui se voient refuser d’emménager dans certains logements privés.
Si vous craignez qu’un de vos proches se retrouve sans toit le 1er juillet, il est important de communiquer avec l’Office régional d’habitation.
