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Crainte chez des pêcheurs de hareng

Publié le 28 octobre 2020 à 16:00, modifié le 28 octobre 2020 à 17:35

Par: CIMTCHAU

Le regroupement des pêcheurs de hareng se sent ignoré et délaissé par l’Union des Pêcheurs des Maritimes. Leur saison se résume à 7 jours en mer cette année. Les quotas ont encore une fois baissé et la prochaine saison semble incertaine.

Le quota des pêcheurs de hareng en 2019 était de 8 200 tonnes. Cette année, le quota à été fixé à 6 000 tonnes. Le président du regroupement des pêcheurs de hareng déplore le manque de soutien de l’union des pêcheurs des maritimes. «Ils peuvent nous trouver des projets. Le gouvernement a sorti des millions de projets. Ils ont laissé les projets là. On leur a demandé, non. Ya des projets qui ont été mis dans la Nouvelle-Écosse puis y’en a que c’est les Indiens qui les on eue. » réclame Adrien Gionet

Le regroupement demande à l’UPM de venir discuter avec eux. La solution viable existe selon ce capitaine de bateau. «On a demandé pour avoir un accès privilégié sur le quota de crabes que l’UPM gère… (pour pallier le manque)…justement» clame Hervé Mallet

La pêche aux harengs est une pêche qui est en déclin, menacée de disparaître selon des biologistes et qui est trop souvent laissé de côté par les institutions, selon les principaux intéressés. « le six cents, huit cents quarts là-dedans pis ce n’est pas la mer à boire non plus. Mais quand tu tombes avec exemple trois cent quarts de hareng dans ton automne. T’as des hommes de pont  à payer, t’as les dépenses du bateau.» dit Hervé Mallet

M. Mallet soutient qu’il n’y a pas assez d’études réalisées sur le hareng. Car selon lui, rien ne justifie la baisse du quota de cette année. La ressource est toujours présente. « Des recherches sur le hareng de printemps, il n’en a pas. Pis justement cette année y’a eu du hareng à la grandeur. Ça fait longtemps que ça n’avait pas été vu. Nous autres on s’aperçoit on voit du hareng normalement oû il y en avait pas. »

Une entente concernant le surplus récupéré par les pêcheurs de harengs a été faite entre l’UPM et le MPO. « Tu es payé jusqu’à quatre-vingt-dix, mais si tu n’emmènes cent dix, l’autre vingt quarts, ça va à l’UPM. Ils mettent ça dans un fond pour les sciences. Ils se sont servis de ça pour le homard, mais je ne sais pas pourquoi ils ne s’en servent pas pour le hareng. » déclare Alain Caissie

Nous avons tenté de joindre à maintes reprises l’union des pêcheurs des maritimes, mais nous n’avons obtenu aucun retour d’appels. L’inquiétude et la frustration montent chez les pêcheurs de harengs qui craignent pour l’avenir de leur gagne-pain.