La COVID-19 n’a pas épargné le Centre de Ressources pour nouveaux arrivants du Nord-Ouest alors que moins de citoyens de d’autres pays ont décidé de venir vivre dans la région.

«Dès le début de la crise, quand qu’il y a eu le confinement et que les vols d’avions au niveau mondial étaient tout annulés, on était assuré que le nombre de nouveaux arrivants allait diminuer.» a mentionné le directeur général du Centre de ressources pour nouveaux arrivants du Nord-Ouest, Sébastien Morneault.

Aucun immigrant n’est arrivé durant le confinement du printemps. Quelques-uns ont décidé de débarquer à Edmundston en juillet. C’est le cas de Seddik Derouichi et Nelly Chuisseu. Ils ont dû s’isoler à leur arrivée, ce qui a été particulièrement difficile.

«Quand tu arrives dans un environnement que tu ne connais pas, tu ne peux pas être en contact avec les gens parce que, il faut t’isoler. Les deux premières semaines ont été assez difficiles», a expliqué Nelly Chuisseu : nouvelle arrivante originaire du Cameroun.

Cette Camerounaise, qui est traductrice de formation, a pu bénéficier de l’aide pour trouver un tout nouvel emploi et devenir préposée aux soins.

Même constat pour ce Tunisien. Le camionneur Seddik Derouichi a obtenu des conseils du Centre : «Ils m’ont expliqué comment faire par exemple le médicare, comment faire la demande de permis, comment faire un compte bancaire, les lignes téléphoniques, tout, tout.»

En plus de vouloir bien informer les nouveaux arrivants, l’organisme continue d’effectuer des activités en mode virtuel et sur le terrain.

«On fait quand même des activités en personnes, des cercles de conversation qu’on fait aussi. Donc, c’est un élément important dans la réussite de l’immigration», a affirmé le directeur général du Centre de ressources pour nouveaux arrivants du Nord-Ouest, Sébastien Morneault.

Les entreprises semblent également plus frileuses à effectuer les démarches pour recruter à l’international, étant donné les contraintes actuelles.