Un verre photocatalytique

À première vue, le nouveau verre ressemble en tous points à un verre classique, mais il contient un procédé qui le rend antibactérien. «C’est un verre qui avec les ultraviolets va détruire les matières organiques qui vont être à sa surface.(…) Il a une propriété qui va détruire les bactéries et les virus,» explique le vice-président à l’innovation, à la recherche et au développement de Prelco, Richard Langlais.

Le vitrage limiterait donc la transmission de plusieurs maladies et on pense bien évidemment au coronavirus. « On dégrade le COVID 19, mais on vient aussi dégrader une foule de virus qui existaient déjà puis finalement qui vont continuer d’exister,» affirme le président de l’entreprise, Dominic Lavoie.

Le verre pourrait être installé dans toutes sortes de bâtiments comme les hôpitaux, les CHSLD ou les écoles. «C’est certain que ça amène beaucoup de surfaces intérieures de contact. Il est possible de mettre notre produit et il viendrait vraiment réduire de beaucoup finalement le risque,» ajoute Dominic Lavoie.

La vitre pourrait aussi être utile dans les transports en commun. «Les passagers qui se trouvent être à proximité qui par exemple toussent et bien immédiatement l’effet photocatalytique du produit va tuer immédiatement les bactéries et les virus,» complète Richard Langlais.

Et un verre chauffant

Prelco propose aussi un autre procédé. Un verre chauffant qui a la même finalité bactéricide et qui pourrait même être programmé. «On peut dire à telle période de la journée il faut que ta température augmente à 70 degrés Celsius pour une période de 5 minutes. (…) Les virus vont se détruire et donc ça va être purement automatique,» explique le vice-président au développement.

Dans ce contexte de pandémie, l’intérêt pour ce genre de produit est grandissant. «On voit vraiment que c’est une super belle opportunité d’affaires. C’est quelque chose que non il y a 6 mois on n’aurait jamais pensé,» confirme le président de Prelco.

Le développement du produit est terminé. Les tests commencent actuellement dans des abribus à Toronto et la commercialisation aura lieu dans quelques mois.