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COVID-19: Pas évident, les cours à la maison!

Publié le 9 novembre 2020 à 16:59, modifié le 9 novembre 2020 à 17:01

Par: CIMTCHAU

L’année scolaire en cours est bien différente. Pandémie oblige, les élèves de secondaire 3, 4 et 5  qui habitent en zone rouge, dont fait partie Charlevoix, doivent suivre leurs cours à la maison, et ce, une journée sur deux.

Avec toutes les distractions, se concentrer n’est pas une mince tâche.

«C’est quand même dur, parce qu’il faut que tu te concentres sur tes cours, surtout (de mon côté puisque) j’ai un ordi assez puissant je peux quand même jouer dessus, » admet Joey Harvey, un finissant de l’école secondaire du Plateau.

« On est chez nous. Premièrement, il y a les personnes qui habite chez nous (qui nous dérangent), après on a nos cellulaires, la télé, n’importe quoi,» en rajoute Naomy Martinez, une élève de secondaire 4 que nous avons rencontré avant d’arriver en classe.

Snapchat, Facebook, YouTube, TikTok et Instagram sont tous à portée de main lors des heures de classe. Les jeunes doivent réussir eux-mêmes à se discipliner.

« L’enseignant peut faire bien des propositions, mais si l’élève en fait fi, c’est à lui de voir son mode d’apprentissage qui est le plus gagnant, » explique Kathy Beauséjour, conseillère pédagogique du Centre de services scolaires de Charlevoix.

Par ailleurs, il est très difficile de rester motivé, en raison des autres restrictions mises en en place par le ministère de l’Éducation.

« On n’a plus de sport. Ça aussi ça a fait chuter notre moral. Quand on a envie de venir à l’école, c’est pas mal pour voir nos amis, faire notre social et jouer au sport qu’on aime, » se désole Naomy.

Le retrait des activités parascolaires aux élèves. Le Centre de services scolaire craint d’ailleurs que la région connaisse une hausse du décrochage chez les jeune.

« C’est certain que oui c’est un enjeu. Si on continue de faire une année sans parascolaire. C’est honnête de dire qu’on a des craintes pour certains élèves pour leur motivation, » craint Sébastien Garneau, directeur des services éducatifs au Centre de services scolaire de Charlevoix.

Pas question cependant pour Naomy et Joey d’abandonner. Un étude menée par le CIUSSS de la Capitale-Nationale aborde dans ce même sens, affirmant que les adolescents de la région sont plus résilients qu’on puisse penser.

« Les jeunes font, dans l’ensemble, preuve d’une grande maturité et d’une forte capacité d’adaptation, » ont déclaré les Dr Slim Haddad et Richard Bélanger, médecins‐conseils à la Direction régionale de santé publique de la Capitale‐Nationale. « Loin du tableau catastrophique que certains aiment évoquer, ils envoient plutôt un message et un exemple positifs au reste de la population. »