Tôt ce matin, le cœur était loin d’être à la fête.

« C’est difficile parce que moi je suis prêtre et je n’ai pas beaucoup de famille », s’est confié un résident de Rivière-du-Loup.

« Moi, je suis fâché après ceux qui ne sont pas vaccinés. J’ai eu mes deux vaccins et ma femme les a eus, mes enfants aussi. Je demande au monde de se faire vacciner. Si tout le monde était vacciné, on ne se serait pas rendu là aujourd’hui », ajoute un autre homme.

« Il n’y a pas personne qui est content de ça. Est-ce que vous me demandez si je suis heureux ce matin malgré le quasi-soleil? », souligne le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé.

La situation épidémiologique semblait pourtant sous contrôle il y a quelques semaines… avant l’arrivée d’Omicron.

« Pour Omicron, on parle d’un facteur de contagion qui est trois à quatre fois plus élevé. Ça se propage comme une odeur de flatulence. Vous êtes dans la même espace, vous le sentez, vous venez de l’attraper », explique le psychiatre Dr Jean-François de la Sablonnière.

« On a le choix. On se croise les bras et on regarde les gens qui travaillent en services sociaux vivre des heures extrêmement difficiles, ou on diminue le nombre de rencontres », ajoute M. Lagacé.

Les élus implorent les derniers résidents qui ne sont pas vaccinés de se faire inoculer une fois pour toutes.

« Aux gens qui ne veulent pas se faire vacciner: c’est un wake-up call. La seule façon de s’en sortir c’est d’aller se faire vacciner. Et les gens qui n’aiment pas ce que je dis, je leur dirais que je m’en balance un petit peu ».

Notre santé mentale est mise à rude épreuve depuis maintenant 21 mois. À l’approche des Fêtes, il est primordial de porter une attention particulière à nos proches.

« Quelqu’un qui a tendance à s’isoler, quelqu’un qui se met à moins bien dormir, quelqu’un dont le fonctionnement vient de changer, peut-être qu’ils ont besoin de notre écoute et un peu de notre présence », souligne le psychiatre.

Et si vous ou un de vos proches ressentez de la détresse psychologique :

«Si vous êtes en détresse actuellement, les lignes d’écoute sont toujours accessibles. Les centres de crise demeurent accessibles. N’oubliez pas aussi pour n’importe quelle urgence psychosociale, le 8-1-1 demeure toujours disponible ».

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