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COVID-19: Les Gaspésiens prêts à livrer une autre bataille

Publié le 22 décembre 2021 à 12:43, modifié le 22 décembre 2021 à 13:11

Par: Patrick Giguère

À quelques heures d’un autre important point de presse du gouvernement du Québec, où d’autres mesures seront annoncées pour freiner la propagation de la COVID-19, les Gaspésiens rencontrés dans la rue se préparent comme de bons soldats à livrer une autre bataille.

Le premier ministre du Québec François Legault devrait annoncer un resserrement des mesures sanitaires déjà en place en point de presse ce soir. Selon les sources de TVA Nouvelles,  les rassemblements de 10 personnes ou moins seraient toujours permis, mais uniquement jusqu’au 26 décembre. L’imposition d’un couvre-feu fait aussi l’objet de discussions.

«Ça ne me dérangerait pas du tout. Pour moi, ça serait juste une bonne chose pour les récalcitrants qui ne voudraient pas écouter», dit d’un ton assuré Marius Gagnon, un homme rencontré à Nouvelle.

«On n’a pas le choix, on va faire avec. Ce que Legault va dire , on va l’écouter. On n’a pas le choix», dit Charles.

«Mes enfants étaient censés monter à Montréal, mais ça se peut qu’ils ne montent plus à cause que c’est trop «heavy» à Montréal. On n’est pas intéressé à ramener ça par ici», affirme pour sa part Huguette Richard, une cliente d’une pharmacie de Carleton-sur-Mer.

«On va faire ce qu’il faut, même si on n’a le cœur fendu et que je suis supposée préparer mon cipaille aujourd’hui. On le congèlera! », dit en riant Florence.

Les points de contrôle routiers ne sont pas envisagés

Lors du point de presse de la santé publique régionale, hier, les responsables ont confirmé que les déplacements interrégionaux ne seraient pas proscrits et les policiers ne contrôleraient pas les allées et venues des automobilistes comme c’était le cas l’an dernier. Selon le directeur régional, on se fit plutôt sur le bon jugement de la population. «Le risque d’avoir des problèmes du fait qu’on ne rencontre plus ses proches peut être aussi grave que les problèmes créés par Omicron», a affirmé le docteur Yv Bonnier-Viger.