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COVID-19 : Les cas au Bas-Saint-Laurent font réagir le Madawaska

Publié le 16 septembre 2020 à 17:31, modifié le 16 septembre 2020 à 17:31

Par: CIMTCHAU

L’éclosion des cas de COVID-19 au Bas-Saint-Laurent fait réagir le Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick. Ça pourrait mettre en péril la bulle frontalière entre le Témiscouata et le Madawaska.

Le Nouveau-Brunswick est sur ces gardes avec l’explosion des cas au Bas-Saint-Laurent. Même si le Madawaska est l’une des zones les moins touchées par la pandémie, les mesures sanitaires mises en place restent présentes et doivent être prises au sérieux selon le député d’Edmundston-Madawaska-Centre : «On doit continuer à faire attention. De cette façon-là, on va être aussi en mesure de pouvoir minimiser les impacts négatifs sur notre région. Mais c’est certain de voir qu’est-ce qu’il se passe dans la région du Bas-Saint-Laurent, c’est inquiétant pour nous. C’est inquiétant pour la population.»

Alors que la frontière canado-américaine va demeurer fermée jusqu’au 21 octobre, le Nouveau-Brunswick pourrait faire de même avec ses frontières interprovinciales. La perte de la bulle avec le Témiscouata pourrait être catastrophique, selon le maire du Haut-Madawaska : «J’espère que non. J’espère qu’on va pouvoir garder cette bulle-là ouverte pour différentes raisons, tant économiques, familiales que sociales.»

Les différents politiciens du Madawaska demandent aux citoyens le respect des mesures imposées par la Santé publique. La hausse des cas au Bas-Saint-Laurent semble peu préoccuper les citoyens pour l’instant : «Une covid pour moi, c’est une maladie comme un autre. Puis, un moment donné, il va falloir s’immuniser. Depuis qu’on est tout petit qu’on est introduit au travers des virus. C’est sûr qu’on a été quand même sévère. C’est tu ça qui a fait qu’on a resté comme ça. Tant mieux si c’est ça la réponse»

Pour le docteur John Tobin, plus facile pour le Nord-Ouest de limiter la propagation, avec une population moins nombreuse : «Ce va-et-vient-là je pense qu’on peut quand même limiter un petit peu les contagions et les éclosions si les gens font attention comme ils l’ont si bien fait depuis le début de la pandémie.»

Reste à voir si la santé publique réagira bientôt face à cette nouvelle éclosion, à proximité de la frontière.