Covid-19 : les agences de voyages vivent l’enfer
Publié le 29 octobre 2020 à 17:46, modifié le 29 octobre 2020 à 17:46
Par: CIMTCHAU
Les agences de voyages vivent l’enfer depuis le début de la pandémie. Les voyageurs se font rares et la situation ne semble pas s’améliorer.
Durement touchées par la pandémie et parfois dans l’oubli, les agences de voyages ne voient plus la lumière au bout de ce long tunnel.
« C’était annulation, après annulation, après annulation ! Mettons qu’on a vécu l’enfer pendant au moins un bon deux mois parce que vraiment mars et avril, c’est les mois les plus achalandés pour des voyages », souligne la propriétaire de la franchise Voyage Vasco Acadie, Lisette Cormier Noël.
Sept mois après le début de la crise sanitaire, la propriétaire doit encore gérer des annulations de voyage. Elle affirme même que sa dernière réservation remonte en juillet dernier et ça commence à être plus difficile pour le portefeuille de la franchise.
« Je vais devoir personnellement rembourser ces économies-là, rembourser ma marge de crédit parce que veut, veut pas, je suis en train de piger dedans. On est en train de calculer ça. Une autre décision qu’on est en train de prendre, c’est que je vais probablement devoir me trouer un autre emploi », affirme-t-elle.
Les voyages pour 2020 sont en grande majorité déjà tous annulés. L’agence de voyages Vasco croit toutefois, à un retour à la normale d’ici la fin 2021.
« Le vaccin pourrait peut-être venir aider, est-ce qu’on va l’avoir un jour, on ne le sait pas. Et comment va-t-il être efficace ? Est-ce que les gens vont prêts à faire le vaccin ? Déjà qu’ils ne veulent pas être vaccinés pour l’hépatite A et l’hépatite B », mentionne la propriétaire.
Il n’y a pas que le milieu touristique qui est touché par ce virus, mais aussi les gens d’affaires qui parfois dépendent des avions.
« Juste recevoir la marchandise pour être capable d’opérer est devenu problématique. J’en ai parlé avec des entrepreneurs et ils doivent attendre des deux-trois mois pour être sûr que leur matériel rentre », lance le président de la Cambre des Commerces de Tracadie, Martin Albert qui doit s’assurer du bon fonctionnement de tous les PME de sa région.
Celui rappelle l’importance du contact humain pour les compagnies du Nouveau-Brunswick qui font aussi affaire avec des gens de l’autre côté des frontières.
« Oui, c’est sûr qu’on peut faire des rencontres virtuelles sur Zoom ou des réunions comme ça, mais il n’y a rien comme une réunion face à face pour régler des dossiers et conclure des contrats. »