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COVID-19 : Fini l’isolement préventif dans les CPE

Publié le 19 janvier 2022 à 16:51, modifié le 19 janvier 2022 à 16:51

Par: CIMTCHAU

Les CPE doivent apprendre à jongler avec les directives de la COVID-19 qui ne cessent de changer. Québec, qui avait reculé il y a quelques semaines, revient à son idée première. Les éducatrices et enfants ayant été en contact direct avec un cas positif n’ont plus besoin de s’isoler, s’ils sont asymptomatiques.

Les petits en garderie ne portent pas de masque. Le personnel est inquiet. Le mot qui revient sur toutes les lèvres : vigilance. Toutefois, c’est une inquiétude parmi tant d’autres suites aux nouvelles consignes.

Le directeur général du CPE les Calinours, Denis Blais, nous a confié que présentement ce qui est le plus difficile, ce sont les nombreux changements de directives. D’un autre côté, France Laflamme, directrice générale du CPE des Cantons, ne sera pas la première à demander tout de même un isolement préventif, afin de protéger ses employés. Elle considère conserver le 5 jours.

La situation devient difficile pour les parents qui doivent garder leurs enfants à la maison lors de l’apparition d’un symptôme. Au moins, la collaboration avec ces derniers va bien dans ces deux CPE du Bas-Saint-Laurent. La communication est de mise entre les parents et les éducateurs alors que les consignes changent régulièrement. Les petits restent à la maison en cas de l’apparition d’un symptôme. Pour l’instant les CPE n’ont toujours pas eu à jouer à la police.

Si plusieurs éducatrices venaient à devoir s’isoler. Est-ce qu’il y a un plan B? C’était plus facile pendant la période des Fêtes alors que les étudiantes du Cégep sont venues porter main-forte. Elles étaient disponibles pour du remplacement. Du côté du CPE des Cantons, il n’y a pas beaucoup de personnel sur la liste de rappel. Pour le CPE les Calinours, l’absence de nombreux enfants chaque jour facilite la gestion du personnel. De leur côté, il y a plusieurs enfants absents, soit l’équivalent de deux groupes par installation. Ce qui vient équilibrer le manque d’éducatrices.